Multi-Kulti à Freiburg – le Festival Holi

A 35 degrés et en plein soleil, 10 000 participants se sont lâchés lors du Festival Holi à Freiburg. Une fête qui prouve que «multi-kulti» n’est pas mort...

Malgré la canicule, le "festival Holi" à Freiburg était un franc succès. Foto: Gianluca Rmalaho Misiti / WIkimedia Commons

(WB) – Il fallait être résistant dimanche à Freiburg. Sous un soleil de plomb, 10 000 jeunes ont fêté la fête «Holi» qui vient d’Inde et qui constitue la fête du printemps sur le continent indien. En Inde, il s’agit d’une des rares occasions où les frontières entre les castes sont levées, le temps d’une fête qui, par région, peut durer jusqu’à cinq jours.

La musique était forte et les DJ Freez, MC Panjabi, Turntablerockers et MC Fitti chauffaient la scène encore davantage. Toutes les heures, un signal sonore déclenchait une vague de couleurs – à la fois anarchique et disciplinée. Après tout, nous ne sommes pas en Inde, mais en Allemagne. Mais à 35 degrés, cela peut aussi être assez désagréable. Les coleurs, en poudre, se mélangent avec la sueur et lorsque 10 000 jeunes dansent sur des rythmes électroniques à 35 degrés, la transpiration devient inévitable. Mais, les fêtards s’en fichent – ils font la fête et par les températures qu’il fait, il est clair que le printemps est vraiment fini…

Traditionnellement, on s’habille en blanc, casquettes et lunettes de soleil faisient partie de l’équipement standard dimanche. Et pourtant, au fur et à mesure, les jeunes cherchent les rares endroits ombragés devant le Palais des Expositions de Freiburg. Positif : les organisateurs avaient prévu des fontaines d’eau…

Les stands servant des plats indiens ne font pas vraiment recette. Il fait trop chaud pour manger des plats chauds et épicés. Les vendeurs de boissons fraîches, eux, font fortune. Après le concert, la mauvaise surprise pour les fêtards. Les chauffeurs de bus et des trams ont reçu ordre de ne pas laisser monter les fêtards enduits de couleurs. A cause des couleurs qui sont difficiles à en1ever. Mais d’autre part, obliger les jeunes de rentrer à pied après une telle fête et par une telle canicule, c’est hard aussi.

Pour le reste, tout le monde était d’accord – l’été est arrivé et «vivement l’édition 2015 !».

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