On se dirige vers une coalition SPD-Verts-FDP…

… mais d’ici qu’un programme gouvernemental soit établi entre ces trois partis, beaucoup d’eau coulera sous les ponts du Rhin !

Ses chances d'être le prochain chancelier allemand, augmentent de jour en jour... Foto: SPD in Niedersachsen / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 2.0

(KL) – Deux semaines après l’élection législative en Allemagne, les choses commencent à se clarifier. Après que les Verts et le FDP s’étaient mis d’accord pour travailler ensemble dans le prochain gouvernement, il ne restait que la question avec qui. Le SPD, sorti vainqueur de l’élection du 26 septembre dernier ou bien, la CDU, grand perdant, mais toujours deuxième parti politique en Allemagne. Maintenant, les choses se précisent et le petit groupe Verts-FDP va entamer des négociations avec le SPD mené par son candidat Olaf Scholz.

Bien entendu, rien ne peut garantir que ces trois partis arriveront à se mettre d’accord sur un programme gouvernemental qui puisse être porté par les trois partis. Il y a encore de grandes différences en ce qui concerne la fiscalité, la protection du climat, le salaire minimum et d’autres sujets, mais considérant que les trois partis SPD, Verts et FDP affichent aujourd’hui une volonté de gouverner ensemble, la voie semble tracée.

Et la CDU dans tout ça ? Le narratif de la CDU devient de plus en plus clair : « C’est Armin Laschet qui a perdu ces élections et il en porte la responsabilité ». C’est la seule chose qui semble claire aujourd’hui – le malheureux candidat Laschet, démonté aujourd’hui par ses « amis » de la CDU/CSU, ne sera pas le prochain chancelier allemand. Il ne sera plus non plus Ministre-Président de la Rhénanie du Nord-Westphalie. On dirait que sa carrière politique s’arrête là, même s’il siègera comme député dans le prochain Bundestag. Mais il y a fort à parier qu’il soit assis loin derrière, là où on place les députés que l’on considère moins importants que d’autres.

Les négociations entre SPD, Verts et FDP risquent de durer un bon moment, mais visiblement, les intéressés souhaitent conclure assez rapidement. Si rien n’est fait et s’il faudra attendre que l’encre ait séché sous le contrat de coalition, les chances à ce que le prochain chancelier allemand s’appelle Olaf Scholz, augmentent tous les jours.

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