Pendant ce temps en Islande…

La petite ville de Grindavik en Islande, engloutie sous la lave ayant coulé de deux grandes failles à proximité, ne connaît pas son avenir.

L'avenir de la petite ville de Grindavik est plus qu'incertain. Foto: Icelandic Meteorological Office / Wikimedia Commons / CC-BY 2.0

(KL) – Nous avons tellement l’habitude de nous inquiéter de la grande politique mondiale, des guerres, du terrorisme, du changement du climat, de la paupérisation de nos sociétés, que parfois, nous oublions que d’autres dangers nous guettent. La catastrophe volcanique de Grindavik en Islande nous le rappelle et l’Islande n’est pas le seul pays qui vit sur un baril de poudre.

Si depuis dimanche, la lave ne coule plus, ses flots peuvent reprendre d’un moment à l’autre. Impuissants, les 4000 habitants de la petite ville ont du évacuer leurs habitations dont bon nombre a été brûlé par le maelstrom qui s’était introduit dans la ville.

Mais ceux dont les maisons n’ont pas brûlé, ne savent pas si et quand ils pourraient regagner leurs logements, tandis que les autres ne savent plus de quoi seront faits leur lendemains.

Et l’Islande n’est pas le seul pays qui est en permanence menacé par des éruptions volcaniques. En Californie, on s’attend depuis quelques décennies au « Big Bang » qui interviendra lors de forts mouvements de la Faille de Saint Andreas qui interviendront certainement, mais personne ne sait quand. Des méga-métropoles comme Los Angeles, San Diego ou San Francisco seront alors concernées.

En Italie, il n’y a pas que l’Etna en Sicile qui est presque toujours en activité, il n’y a pas que le Vésuve, mais il y a aussi les « Champs Phlégréens », un super-volcan à proximité de Naples, d’un diamètre de 13 kilomètres sur lequel vivent plus de 350 000 personnes, sans compter les plus de 2 millions de personnes qui vivent à proximité. Selon les scientifiques, ce super-volcan serait en train de se « réveiller » et une éruption de ce super-volcan aurait des conséquences non seulement pour toute l’Italie, mais pour tout le bassin méditerranéen.

Grindavik, malheureusement, n’est pas un cas isolé et il faudra s’attendre à d’autres incidents du même type, en Islande et ailleurs. Au lieu de mener des guerres et au lieu d’enrichir les super-riches, le monde ferait mieux de prendre toutes les mesures possibles pour endiguer ces risques. Mais force est de constater que le monde n’est pas dirigé par la raison, mais par une avidité pathologique qui empêche toute action visant la pérennisation de la vie humaine sur cette planète. A suivre.

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