Plus d’enquête contre l’ancien Ministre-Président Stepfan Mappus

Depuis mardi, Stefan Mappus (CDU) n'a plus rien à craindre. Le parquet vient de fermer ses dossiers.

Stefan Mappus doit être content. La justice le laissera en paix. Foto: Jacques Grießmayer / WIkimedia Commons / CC-BY 3.0

(KL) – L’ancien Ministre-Président du Bade-Wurtemberg, Stefan Mappus (CDU), a du pousser un «ouf !» de soulagement, lorsque le parquet a fermé ses différents dossiers. Que ce soit le rachat des actions du producteur énergétique EnBW d’EdF, que ce soit l’intervention musclé de la police à Stuttgart lors des manifestations contre la nouvelle gare souterraine «S21» – Mappus sort blanchi de toutes ses affaires. Et le gens dans le Bade-Wurtemberg sont contents – un Ministre-Président devant la justice, cela fait désordre.

Pourtant, le dossier «EnBW / EdF», lorsque Mappus avait contourné le parlement régional du Land pour acquérir de manière précipitée et pour un prix que de nombreux experts estimaient beaucoup trop cher, un paquet d’actions d’EnBW, conseillé par des consultants bien connectés entre les banques et la politique à Paris et à Stuttgart et qui se distinguaient par des trous de mémoire devant les commissions d’enquête, est tout sauf clair. Mais on n’a visiblement pas voulu creuser davantage.

Idem en ce qui concerne l’intervention de la police de Stuttgart au «Schlossgarten» lors des manifestations contre «S21». A l’époque, la police, en déployant une violence démésurée en vue des manifestants paisibles, avait fait de nombreux blessés, dont certains handicapés à vie, et plus personne ne pouvait encore reconstituer qui avait donné l’ordre de cette intervention. Tous les responsables déclinaient cette responsabilité et finalement, on n’a visiblement pas voulu creuser davantage.

Si les tribunaux ont déjà décrété que Mappus n’avait pas eu le droit de conclure le deal «EnBW» en contournant le parlement, toutes les autres charges ont été laissées tomber. Est-ce que le Land est arrivé à ses limites ? De nombreux observateurs estimaient lors des différentes commissions d’enquête du parlement de Stuttgart que les témoins ne disaient pas la vérité. Mais l’impression est subjective et ne doit pas compter dans un procès dans un état de droit. Donc, la fin des enquêtes contre Mappus suivent la logique d’un état de droit, tout en laissant un goût un peu particulier.

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