«Rave» estival dans l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau

Lors du festival des musiques électroniques, l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau envoit un message fort à la jeunesse franco-allemande : Le «franco-allemand» vous appartient.

Des DJs français et allemands se relayaient aux platines - Longevity ! Foto: © Kai Littmann

(KL) – Eh non, l’Eurodistrict n’est pas seulement l’affaire d’homme et de femmes politiques d’un certain age en costume-cravate – l’Eurodistrict sait aussi être carrément fun. La preuve – lors du festival «Longevity», organisé hier dans le Jardin des Deux Rives du coté strasbourgeois, l’ambiance frôlait «Woodstock».

ed fest2 OK   Dès 10 heures du matin, le public affluait, appréciait les œuvres d’art produits par les étudiants des écoles d’arts graphiques de part et d’autre du Rhin, écoutait la musique électronique avec ses basses qui par moment, constituaient une attaque juste au-dessus la ceinture, tandis que des enfants jouaient dans l’herbe – le tout dans une ambiance «chill», sans stress, sympa.

Ce festival, organisé avec l’aide de l’Eurodistrict représenté par sa secrétaire générale Cordula Riedel, de la Fondation Entente Franco-Allemande (FEFA) dont on pouvait rencontrer le président Jean-Georges Mandon, de la ville de Strasbourg et d’autres partenaires, voulait démontrer lors de sa deuxième édition que le franco-allemand soit bien vivant et ce, aussi parmi les jeunes générations. Ainsi, plusieurs des DJs venaient d’Allemagne, tout comme une partie du public.

L’idée d’un tel festival est excellente – les jeunes et moins jeunes vivant la chose transfrontalière avec un tel naturel, c’est sympathique à voir. Sans discours officiel, ils ont fait la fête, car le transfrontalier ne se limite pas aux discours. Qui n’avaient pas lieu hier. Sympa aussi.  ed fest3 OK

Pour l’édition 2015, il faudra peut être songer à installer deux scènes, une sur la rive strasbourgeoise, une sur la rive kehloise. Et, pourquoi pas, organiser ce festival non pas sur un jour, mais sur deux ou même trois. Un tel format attirerait encore davantage le public, bien au-delà de la région et pourrait donc contribuer au rayonnement de cet Eurodistrict. Car hier, les gens qui se baladaient sur la rive kehloise, ne se rendaient pas du tout compte qu’il y avait un festival franco-allemand à 500 mètres de là – il aurait suffit de traverser la Passerelle des Deux Rives pour y aller…

En tout cas, on ne peut que féliciter les organisateurs de ce festival ainsi que leurs partenaires – faire vivre et aimer l’Eurodistrict et la vie dans le format transfrontalier, cela revient à créer les fondements pour des générations futures pour qui il sera évident de partager la vie avec les voisins de l’autre coté du Rhin. Des festivals comme «Longevity» y contribuent dans aucun doute.

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