Si seulement tous les Européens travaillaient comme l’UNADIF-FNDIR

En amont de l’élection européenne, l’UNADIF-FNDIR a mené un travail remarquable pour connaître les positions des candidats et candidates concernant les questions relatives au travail de mémoire.

Un travail de mémoire moderne et européen est indispensable ! L'UNADIF-FNDIR a analysé les positions des listes candidates sur ce sujet. Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Quand on parle « Europe », on ne peut pas faire fi de l’Histoire de notre continent. Cette Histoire a été une série de guerres sanglantes depuis des millénaires, jusqu’à la création de l’Union Européenne (et ses prédécesseurs, bien entendu). Depuis que l’Europe se considère comme plus que la simple addition de ses états-membres, elle connaît la plus longue période de paix depuis l’époque des Romains. C’est pour cette raison que des associations et fédérations comme l’UNADIF-FNDIR (Union Nationale des Associations de Déportés et Internés de la Résistance et Familles) s’engagent pour un travail de mémoire qui, lui, se doit d’évoluer avec le temps. Pour savoir comment les 33 listes françaises pour l’élection européenne se situent par rapport aux questions liées au travail de mémoire, l’UNADIF-FNDIR a choisi un moyen aussi simple qu’efficace – elle a posé ses questions aux listes candidates. Le rapport, que vous pouvez télécharger à la fin de l’article, est d’une grande clarté et neutralité.

Si tout le monde avait effectué la même démarche, cette élection européenne se serait passée différemment. Si tout le monde avait analysé les positions des listes candidates sur un sujet précis, les électeurs et électrices pourraient fonder leur choix dimanche sur autre chose que « pro ou contre Macron ». Les réponses aux six questions que l’UNADIF-FNDIR a posées aux 33 listes candidates, indiquent clairement les positions des différents partis.

Inutile de résumer ces réponses, car elles figurent dans le rapport mis en lien à la fin de l’article, mais regardons de plus près la démarche de l’UNADIF-FNDIR – car cette démarche pourrait constituer une façon d’améliorer sensiblement le débat politique en amont des élections. Au lieu de se plaindre de la pauvreté de ce débat politique et public (et il faut admettre que les débats en amont de l’élection européenne 2019 étaient particulièrement faibles et creux), la société civile peut se procurer les informations qu’elle souhaite obtenir et les partager parmi les gens qui s’y intéressent. Si chacun agissait ainsi dans le domaine qui l’intéresse, on obtiendrait rapidement une vue d’ensemble sur les choix politiques, ce qui ne pourrait qu’améliorer notre comportement électoral.

En lançant ce défi d’information aux partis, l’UNADIF-FNDIR vient d’inventer une nouvelle façon de préparer des élections. Au lieu de se limiter à la « communication politique » des partis, la société civile peut demander aux candidats et candidates de prendre concrètement position. Et ceux qui refusent de participer à cet échange d’information (qui est largement plus intéressant que la consommation des slogans habituels…), se disqualifient d’office – qui voterait pour une liste qui refuse de dialoguer avec la société civile ?

Donc, pour les prochaines élections, il conviendrait d’imiter le travail de l’UNADIF-FNDIR – et de « forcer la main » aux candidats pour qu’ils disent dire clairement leurs positions sur les sujets qui nous intéressent. Pour terminer l’ère des slogans creux et dépourvus de sens, il n’y a que ça que nous pussions faire.

Cliquez ICI pour lire Le rapport UNADIF-FNDIR !

 

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