Tensions extrêmes entre le Hezbollah et Israël
Suite à l'attaque du Hezbollah ayant tué 12 enfants sur le plateau du Golan, Israël prépare une contre-attaque contre cette milice basée au Liban. L'escalade semble imminente.

(KL) – L’organisation terroriste Hamas et le Hezbollah qui lui, est à la fois un parti politique et une milice paramilitaire, étaient pendant longtemps des adversaires. Depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023, en l’espace de quelques heures, Hamas et Hezbollah se sont réconciliés (comme l’Iran et l’Arabie Saoudite) et depuis, le Hezbollah ne cesse d’attaquer Israël depuis ses bases au Liban. Après une attaque de missile du Hezbollah sur un terrain de football situé sur le plateau du Golan et peuplé principalement par des Druses, tuant 12 enfants qui y jouaient au football, Israël prépare une contre-attaque qui risque d’embraser toute la région. Le gouvernement allemand a sommé ses 1000 ressortissants se trouvant au Liban de quitter immédiatement le pays. Pour couronner le tout, le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé nécessaire de menacer Israël d’attaques sur le territoire israélien.
La situation en Israël s’empire de plus en plus. La coalition qui s’est donné comme objectif la destruction de l’état d’Israël, composée du Hamas, du Hezbollah, de l’Iran, de l’Arabie Saoudite et des terroristes Huthis et d’autres, cherche l’escalade. L’attaque sur le plateau du Golan, tuant 12 enfants entre 10 et 16 ans qui y jouaient au football, aura des conséquences qui risquent d’embraser toute la région et de tirer aussi le Liban dans ce conflit. Face à cette situation extrêmement tendue, l’Allemagne a invité ses 1000 ressortissants au Liban de quitter le pays, car personne ne sait quelles seront les prochaines évolutions.
Pour Israël, la situation devient aussi de plus en plus critique, car le Hezbollah n’est plus celui qu’Israël avait combattu en 2006. Aujourd’hui, les experts estiment que l’organisation dispose de plus de 15000 missiles et roquettes sur ses bases dans le sud du Liban et l’option de mener une guerre sur deux fronts, à Gaza et au sud du Liban, dépassera un moment donné aussi les capacités de l’armée israélienne. Cette évolution, il faut être clair, est le résultat de la stratégie du Hamas qui voulait exactement cette escalade en commettant les atrocités du 7 octobre 2023.
Et quel est l’intérêt de la Turquie ? Recep Tayyip Erdogan, grand supporteur des terroristes du Hamas, menace Israël d’attaques sur le territoire israélien, ce qui doit semer la discorde au sein de l’OTAN dont la Turquie fait toujours partie. L’OTAN qui soutient, grâce aux Etats-Unis et d’autres pays, l’état d’Israël, ne pourra pas regarder un état-membre attaquer Israël.
Le chaos au Proche Orient devient inextricable. Les victimes de cette évolution sont les populations civiles israéliennes et palestiniennes et si cette escalade continue ainsi, également la population libanaise qui elle, est déjà martyrisée.
Mais la communauté internationale soutient toujours le Hamas, n’intervient pas contre le Hezbollah et regarde la situation se dégrader tous les jours un peu plus. Israël n’a d’autres choix que de s’adapter à la situation et de combattre ceux qui planifient une « Shoah 2.0 » sous les applaudissements d’une partie de la gauche occidentale.
La clé pour une accalmie de la situation se trouve entre les mains du Hamas qui refuse encore et toujours de libérer les otages du 7 octobre 2023, à qui les terroristes refusent les droits les plus basiques comme le contact avec la Croix Rouge ou la Demi-Lune Rouge. Il est étonnant que des personnages comme Erdogan continuent à qualifier les terroristes du Hamas de « combattants de la libération », justifiant ainsi meurtres, viols, tortures et enlèvements. Tant que le Hamas ne libère pas les otages, la situation risque de s’empirer de plus en plus, de faire de plus en plus de victimes civiles chez tous les partis impliqués dans ce conflit. Autre clé vers une accalmie – Benjamin Nethanjahu. Ce criminel en col blanc doit quitter le gouvernement israélien et laisser la place à des forces moins extrémistes. Mais tant que le Hamas et Nethanjahu gèrent cette situation, rien ne pourra s’arranger. A pleurer.
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