Trois secousses en douze heures à Terceira !
La deuxième île la plus peuplée des des Açores connaît un regain d’activité sismique, mais ce n’est pas récent.
(Jean-Marc Claus) – Il y a deux jours, l’île açorienne de Terceira a connu trois secousses sismiques en douze heures. Comme à São Jorge en 2022, l’activité sismique s’est intensifiée sur cette île voisine. A y regarder de plus près, notamment en consultant le site du CIVISA (Centro de Informação e Vigilância Sismovulcânica dos Açores), la région du volcan Santa Barbara connaît des secousses supérieure à deux sur l’échelle de Richter depuis le 4 août. Une pointe à 3,2 a même été enregistrée le 5 août à 04h10.
Ces événements sismiques ressentis à Terceira, s’inscrivent dans une séquence ayant débuté en juin 2022, et les annonces publiées par le CIVISA sont très souvent relatives à cette île. Avec ses 29 km de longueur pour 18 km de largeur, sa superficie est quelque peu supérieure à celle de La Gomera aux Canaries (402 km² vs 370 km²), mais sa population dépasse les 53.000 habitants contre un peu plus de 22.000 pour la bien nommée Isla de la Felicidad.
A Terceira, il n’y a pas de Champs Phlégréens, d’Etna ou de Stromboli, mais ce regain d’activité sismique tendant à perdurer, n’est pas sans inquiéter. L’activité économique de l’île, dite verte à plus d’un titre, n’en est pas perturbée pour autant http://eurojournalist.eu/petites-secousses-et-bon-cafe/ , et le tourisme y reste possible en toute sécurité. Il n’y a donc aucune raison valable d’ajourner un éventuel séjour.
L’activité sismique fait partie du quotidien de l’archipel açorien. Non pas que la terre y tremblerait tous le jours, mais formées suite à des éruptions volcaniques, ces îles sont en quelque sorte des aiguilles plantées sur le dos d’un dragon. Or, le dragon ne reste pas sans se secouer la couenne de temps à autre, et cela avec une énergie variable selon sa tension interne. La Terre rappelle ainsi à ses locataires qu’elle est bien vivante !
En 2022, une éruption volcanique modérée n’était pas exclue à São Jorge, mais actuellement à Terceira, ce scénario n’est pas encore envisagé. Les autorités suivent ces phénomènes sismiques de près, grâce aux observations et analyses très pointues du CIVISA, pendant d’INVOLCAN surveille les Canaries. Le fait de posséder des archipels issus du volcanisme a, dans les deux pays de la Péninsule Ibérique, positivement stimulé la recherche, ainsi que la technologie qui en découle. Souhaitons, pour la sauvegarde des populations, que ces avancées se poursuivent.
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