Un bon point pour l’Eurométropole Strasbourg

Hier, à Nice, le Président de l'Eurométropole Strasbourg Robert Hermann a été élu Président de la MOT, la Mission Opérationnelle Transfrontalière.

Michel Delebarre (g.) a passé le témoin à Robert Hermann. Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY-SA 4.0int

(KL) -  La « M.O.T. », la « Mission Opérationnelle Transfrontalière » est une sorte de super-association regroupant de nombreuses structures de la coopération transfrontalière en Europe. Hier, le Président de l’Eurométropole Strasbourg, Robert Herrmann, a été élu Président de cette illustre organisation qui fête, cette année, ses 20 ans d’existence. Voilà une excellente nouvelle pour l’Eurométropole à un moment où la coopération transfrontalière, notamment celle entre la France et l’Allemagne, prend une place de plus en plus importante dans la politique européenne.

Parmi les adhérents de la « MOT », on trouve 13 intercollectivités transfrontalières, 4 communes, 13 groupements de communes et de collectivités, 5 départements, 11 régions, comtés etc., 3 états, 3 entreprises et CCI, 4 fédérations et agences nationales, 2 agences d’urbanisme, 8 associations de personnes morales et autres structures (dont pôles métropolitains), 2 associations de personnes physiques. La
« MOT » est soutenue en France par le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires (CGET), les Ministères de l’Europe et des Affaires Étrangères, de l’Intérieur et des Outre-Mer ainsi que par la Caisse des Dépôts : la « MOT » favorise les échanges d’expériences, propose son expertise à des territoires qui souhaitent de se lancer dans une coopération transfrontalière et elle pèse lourd dans le transfrontalier. Ainsi, elle faisait partie des interlocuteurs du groupe de parlementaires qui, sous la direction du vice-président de l’Assemblée Nationale Sylvain Waserman, vient de terminer son « Rapport sur le Transfrontalier ».

L’élection de Robert Herrmann constitue à la fois la reconnaissance du travail transfrontalier mené entre l’Eurométropole Strasbourg et les voisins de l’Ortenau, mais elle représente aussi l’invitation d’intensifier les efforts fournis dans ce sens. Cette mission, Robert Herrmann l’a souligné lors de son discours d’investiture, estimant qu’il était temps d’associer encore beaucoup plus étroitement les citoyens et citoyennes á ce processus. Pour ce faire, les « consultations citoyennes » qui sont actuellement menées dans différents domaines, seront également organisées sur la vaste question de la coopération transfrontalière.

Robert Herrmann est donc le quatrième président de la « MOT » – après le maire de Strasbourg Roland Ries et les deux ministres Pierre Mauroy et Michel Delebarre. Un grand honneur pour la ville, pour l’Eurométropole Strasbourg et pour toute notre région transfrontalière. Un président strasbourgeois pour la « MOT » – c’est une bonne nouvelle pour tout ce qu’il va suivre ces prochains temps !

2 Kommentare zu Un bon point pour l’Eurométropole Strasbourg

  1. Yveline MOEGLEN // 23. Mai 2018 um 0:38 // Antworten

    SUPER!
    En tant qu’ex élue chargée des RI , je représentais STRASBOURG et la CUS à la MOT.
    Robert HERRMANN , président et que je félicite, pourra ramener la MOT à STRASBOURG ( autrement dit faire les réunions MOT à STRASBOURG).
    GENIAL !

  2. Michael Magercord // 23. Mai 2018 um 9:39 // Antworten

    Oh je, Nachfolger von Michel Delebarre zu werden, kann auch ein Zeichen sein. Der langjährige Bürgermeister von Dunkerque (Dünkirchen) wurde bei den letzten Kommunalwahlen von einem Bürgerbündnis aus dem Amt gebracht – gestolpert über seine Politik aus dem vorherigen Jahrtausend: gewaltige Bauprojekte, die niemand mehr wollte (Sportpalast, Messehallen etc.) die konserquenterweise vom neuen Bürgermeister aufgegeben wurden. Und statt dem zu Delebarres Zeiten omnipräsenten Autoverkehr gibt es dort nun kostenlosen ÖPNV.
    GCO oder Maillon – es gibt noch Hoffnung, das nicht aller Unsinn tatsächlich gemacht wird, denn die nächste Wahl kommt bestimmt.
    Und übrigens: Die grenzüberschreitende Zusammenarbeit der CUD (die CUS von Dunkerque) unter Delebarre bestand darin, dass die armen Dünkirchener gleich hinter der Grenze in Belgien bei Lidl einkauften und in den dort erlaubten Bingohallen das billige Bier tranken, und die wohlhabenden sich in den günstigen Restaurants leiblich labten. Immerhin, möchte man sagen, nur ginge das auch ganz ohne Politiker und ihre Pöstchen-Organisationen.

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