Un « bouillon » à Bayonne !…
José Manuel Lamarque partage avec vous, une adresse à Bayonne que normalement, on devrait garder pour nous...
(José Manuel Lamarque) – Si jamais vos pas vous mènent dans le sud-ouest de la France, plus précisément au Pays Basque, à Bayonne, la capitale de la province du Labour, une ville qui a toujours su faire vivre en bonne intelligence Basques et Gascons, préparez-vous à un moment qui restera dans vos mémoires. Près des musées, Bonnat et du Musée basque, plongez-vous dans le « petit Bayonne », ce vieux quartier des corsaires basques en bord des rives de la Nive, cette rivière qui vient des proches Pyrénées qui rejoint l’Adour se jetant dans l’océan à Anglet.
Dans ce quartier typique aux façades de quatre étages aux puits de lumière intérieur mettant en valeur ces vieux escaliers aux fers forgés du passé ; cherchez la rue Bourgneuf, attendez-vous à y retrouver la cuisine française dite « bourgeoise » que certains pensaient disparue… Passez la porte de chez Armand, un « bouillon » dans la vraie tradition du troisième empire.
Ici sévit cet esprit français d’une cuisine mitonnée, élégante, où les viandes sont aussi rôties, les légumes savamment cuisinés, les desserts à l’ombre d’une main experte, et, il faut le dire, d’un pain fort appréciable à Bayonne. En somme, vous êtes au paradis des plats « canailles » qui fleurent bon le terroir français, ces plats « canailles » si chers au Général De Gaulle… Ici, impossible d’oublier les pâtés locaux, charcuteries qui sentent bon ce sud-ouest si loin et pourtant, si proche de la belle Alsace.
A la manœuvre sont deux artistes, deux philosophes du goût, Jérome Bergemayou, le chef, et Steve Dufau en salle. Ces deux-là ont dû passer par les grottes de Zugarramurdi où les lutins basque, les « laminak », les ont initié à la composition de filtres de bien-être et du bien-vivre pour nous offrir une cuisine avec tant d’empathie… de l’os à moelle aux escargots de Bourgogne, de la poitrine de cochon à la tête de veau ou encore la saucisse au couteau jus de sarriette, tels corsaires ou mousquetaires, vous désirerez en savoir plus en dégustant une purée de pomme de terre aux souvenirs chargés.
Les amoureux des légumes ne sont pas oubliés, encore moins les gourmandes et gourmandes de desserts. Voilà, je vous quitte, sans honte, nous y avons « bien vécu », nous y retournerons car les prix sont raisonnables et les vins abordables, quant à l’accueil, « chapeau » les Artistes ! …
Bon appétit Chez Armand à Bayonne !…
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