Un monde qui fait souffrir les enfants

Selon une étude de l'ONG « Save the children », 700 millions d'enfants dans le monde souffrent de violences et de la précarité. Le monde se prive de son propre avenir.

168 millions d'enfants doivent travailler dans le monde, dont 85 millions dans des conditions dangereuses,. Foto: Shanjoy / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0

(KL) – Un enfant sur quatre dans le monde vit une enfance problématique, dramatique, tragique. 700 millions d’enfants souffrent de violences extrêmes, de guerres et guerres civiles, de du manque d’accès aux soins et à une éducation, de problèmes sociaux comme les mariages forcés et la violence sexuelle – voilà le triste constat d’une étude menée dans 172 pays par la ONG « Save the children ».

Ce rapport intitulé « Stolen Childhood – enfances volées »  fait état des tristes conditions de vie de 700 millions d’enfants dans le monde. Environ un quart des enfants en dessous de 5 ans souffrent d’une croissance retardée à cause de la malnutrition, 168 millions enfants doivent travailler, dont 85 millions dans des conditions dangereuses. Dépourvus de droits, les enfants du monde sont sans défense contre un monde adulte qui les exploite, qui les viole, qui les privent de tout ce qu’il fait une jeunesse heureuse.

Les plus faibles sont, bien entendu, les jeunes filles. Dans certains pays africains, plus de la moitié des filles entre 14 et 17 ans sont mariées de force et les problèmes liés aux grossesses des filles constituent déjà la deuxième cause de mortalité des filles dans cette tranche d’âge au niveau mondial.

Seuls les enfants ayant la chance de grandir en Norvège ou en Slovénie sont assurés d’une jeunesse heureuse. Ces deux pays se trouvent en tête du classement des meilleures conditions de vie et même un pays comme l’Allemagne doit faire face à des critiques – environ 6 millions d’enfants vivent en-dessous du seuil de la pauvreté en Allemagne.

Un monde qui laisse souffrir sa jeunesse, se prive de son propre avenir. La violence et l’injustice sont cimentées de génération en génération, les enfants grandissent dans des conditions où ils finissent par reproduire les violences subies et la spirale devient infernale.

Force est de constater que tous les systèmes politiques et sociétaux ont échoués – si ces systèmes ne sont pas capables d’assurer une jeunesse digne et positive aux enfants du monde, c’est qu’ils ne valent rien. Le capitalisme sauvage dont l’Occident fait une religion, exploite et tue – comme dans la filière du cacao où le chocolat que nous consommons est recolté en Afrique par environ 2 millions d’enfants-esclaves – pensez-y lorsque vous achetez une tablette.

Nous avons des ministères pour chaque aspect du monde financier et économique, nous investissons des sommes faramineuses dans des armes sophistiqués, dans l’exploitation de la nature, dans la destruction de la planète. A quand un ministère des Droits des Enfants, à quand des sanctions pour tous les pays et toutes les entreprises qui exploitent les enfants, à quand des budgets conséquents pour assurer une vie digne et sûre aux enfants de ce monde ?

Et honte à nous tous d’accepter un monde qui maltraite, viole et tue sa jeunesse. Soyons plus attentifs à la vie des enfants, insistons à ce que le monde politique s’occupe des Droits des Enfants, boyottons les produits fabriqués avec le sang des enfants. Et cessons enfin de voter pour ceux qui font vivre ces systèmes cyniques et inhumains. La jeunesse de notre planète mérite mieux que ça.

Un monde qui fait souffrir les enfants
Selon une étude de « Save the children », 700 millions d’enfants dans le monde souffrent de violences et de la précarité. Le monde se prive de son propre avenir.
(KL) – Un enfant sur quatre dans le monde vit une enfance problématique, dramatique, tragique. 700 millions d’enfants souffrent de violences extrêmes, de guerres et guerres civiles, de du manque d’accès aux soins et à une éducation, de problèmes sociaux comme les mariages forcés et la violence sexuelle – voilà le triste constat d’une étude menée dans 172 pays par la ONG « Save the children ».
Ce rapport intitulé « Stolen Childhood – enfances volées »  https://www.savethechildren.ch/fr/actualites_medias/enfances_volees.cfm   fait état des tristes conditions de vie de 700 millions d’enfants dans le monde. Environ un quart des enfants en dessous de 5 ans souffrent d’une croissance retardée à cause de la malnutrition, 168 millions enfants doivent travailler, dont 85 millions dans des conditions dangereuses. Dépourvus de droits, les enfants du monde sont sans défense contre un monde adulte qui les exploite, qui les viole, qui les privent de tout ce qu’il fait une jeunesse heureuse.
Les plus faibles sont, bien entendu, les jeunes filles. Dans certains pays africains, plus de la moitié des filles entre 14 et 17 ans sont mariées de force et les problèmes liés aux grossesses des filles constituent déjà la deuxième cause de mortalité des filles dans cette tranche d’âge au niveau mondial.
Seuls les enfants ayant la chance de grandir en Norvège ou en Slovénie sont assurés d’une jeunesse heureuse. Ces deux pays se trouvent en tête du classement des meilleures conditions de vie et même un pays comme l’Allemagne doit faire face à des critiques – environ 6 millions d’enfants vivent en-dessous du seuil de la pauvreté en Allemagne.
Un monde qui laisse souffrir sa jeunesse, se prive de son propre avenir. La violence et l’injustice sont cimentées de génération en génération, les enfants grandissent dans des conditions où ils finissent par reproduire les violences subies et la spirale devient infernale.
Force est de constater que tous les systèmes politiques et sociétaux ont échoués – si ces systèmes ne sont pas capables d’assurer une jeunesse digne et positive aux enfants du monde, c’est qu’ils ne valent rien. Le capitalisme sauvage dont l’Occident fait une religion, exploite et tue – comme dans la filière du cacao où le chocolat que nous consommons est recolté en Afrique par environ 2 millions d’enfants-esclaves – pensez-y lorsque vous achetez une tablette.
Nous avons des ministères pour chaque aspect du monde financier et économique, nous investissons des sommes faramineuses dans des armes sophistiqués, dans l’exploitation de la nature, dans la destruction de la planète. A quand un ministère des Droits des Enfants, à quand des sanctions pour tous les pays et toutes les entreprises qui exploitent les enfants, à quand des budgets conséquents pour assurer une vie digne et sûre aux enfants de ce monde ?
Et honte à nous tous d’accepter un monde qui maltraite, viole et tue sa jeunesse. Soyons plus attentifs à la vie des enfants, insistons à ce que le monde politique s’occupe des Droits des Enfants, boyottons les produits fabriqués avec le sang des enfants. Et cessons enfin de voter pour ceux qui font vivre ces systèmes cyniques et inhumains. La jeunesse de notre planète mérite mieux que ça.

Am größten sind die Probleme dem Bericht Stolen Childhood – Geraubte Kindheit zufolge in West- und Zentralafrika. Niger steht dabei am unteren Ende der Liste, gefolgt von Angola, Mali, der Zentralafrikanischen Republik und Somalia. Die unbeschwerteste Kindheit haben dagegen Kinder in Norwegen und Slowenien, die sich den ersten Platz teilen. Auch Finnland, die Niederlande und Schweden schneiden gut ab. Deutschland steht auf Rang zehn. Die Länder wurden auf acht Indikatoren, darunter Mangelernährung, Schulbildung und Kinderarbeit, getestet.
Rund ein Viertel aller Kinder unter fünf Jahren leidet laut der Studie unter Wachstumsverzögerungen aufgrund von Mangelernährung. 168 Millionen Kinder weltweit müssen arbeiten, davon 85 Millionen unter gefährlichen Bedingungen. “Diesen Kindern wird alles geraubt, was eine Kindheit ausmacht”, sagte Bidjan Nashat, Vorstandsmitglied von Save the Children. “Das müssen wir ändern – und wir können es auch.” Kinderehen sind dem Bericht zufolge in armen Familien besonders verbreitet. In Vietnam und auf den Philippinen ist die Wahrscheinlichkeit einer Kinderehe für Mädchen aus armen Familien siebenmal so hoch wie für jene aus wohlhabenden Familien. Die höchsten Raten von Kinderehen sind in afrikanischen Ländern südlich der Sahara sowie in Südasien zu verzeichnen: Im Niger sind 60 Prozent der Mädchen zwischen 15 und 19 Jahren verheiratet, in Bangladesch 44 Prozent. In der Folge sind Frühschwangerschaften weltweit die zweithäufigste Ursache für den Tod von Mädchen zwischen 15 und 19 Jahren.

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