Un murus platanifolia implanté à l’EPSAN

Dans la matinée de vendredi dernier, la touche finale a été mise à l’implantation d’un mûrier platane, sur le site de Brumath de l’EPSAN. En quoi est-ce important ?

De gauche à droite Francis Risch (vaguemestre et chef du chœur des P’Cigales), Mathieu Rieth (jardinier), Yannick Fogel (directeur adjoint), Claude Harnisch (jardinier) et Maxime Niess (jardinier). Foto: JM Claus / CC-BY 2.0

(Jean-Marc Claus) – « Celui qui qui a planté un arbre avant de mourir, n’a pas vécu pour rien »,affirme le proverbe africain, que l’on retrouve quasiment mot pour mot, dans les aphorismes de la ruralité franco-française. Cinq salariés de l’EPSAN, se sont retrouvés vendredi dernier autour d’un mûrier platane (Murus Platanifolia Fruitless), pour mettre la touche finale à son implantation, à proximité du centre social du site de l’EPSAN à Brumath. Un arbre âgé de douze ans, importé d’Italie, le réchauffement du climat en permettant désormais le développement sous nos latitudes. Chose alors impensable à la fin du XXe siècle.

Offert grâce aux bénéfices de l’édition 2023 du Concert de Noël des P’Cigales, cet arbre vient, avec un tulipier de Virginie (Liriodendron Tulipifera) qui sera installé prochainement, participer au repeuplement du parc de l’hôpital. Un don en nature et pour la nature, que les membres de la chorale Les P’Cigales et de l’Amicale de l’EPSAN-Grafenbourg, souhaitent voir se déployer pour notamment constituer un îlot de fraîcheur supplémentaire, qui sera très apprécié lors des étés à venir.

Le site de Brumath de l’EPSAN, plus couramment appelé « Stephansfeld » du nom du quartier distant de quelques pas de la ville, où s’implanta au XIe siècle une première « maison de bienfaisance », a au cours des dernières années perdu beaucoup d’arbres. Certains abattus car risquant de compromettre la sécurité des usagers, d’autres pour laisser la place à des travaux d’aménagement ou de rénovation, d’autres encore mis à mal par des tempêtes.

Lothar couchant les conifères qui l’ombrageaient, a dévasté le cimetière de l’hôpital, se trouvant juste de l’autre côté de la voie ferrée. Lors de ce sinistre le 26 décembre 1999, les toits de deux bâtiments de l’établissement s’envolèrent, et de nombreux arbres dont certains étaient très anciens, furent abattus par des rafales dépassant la vitesse de 140 km/h.

Mais d’autres événements climatiques plus récents, comme celui de juillet dernier, qui fracassa un Liquidambar (Liquidambar styraciflua),portent régulièrement atteinte au patrimoine arboré du site. Il faut donc replanter, et c’est la politique générale de l’établissement, à laquelle il a été donné un coup de pouce, grâce aux bénéficesdu concert de décembre 2023 des P’Cgales.

Vendredi dernier, le vaguemestre mais aussi chef du chœur des P’Cigales Francis Risch et le directeur adjoint Yannick Fogel, sont venus mettre la dernière main à l’implantation de ce mûrier platane, encadrés par les jardiniers Claude Harnisch, Maxime Niess et Mathieu Rieth (jardinier). Trois des six professionnels, dûment qualifiés de la division « Espace Verts » du « Service Intérieur », qui tout au long de l’année, contribuent efficacement à donner au site, des allures de petit village dans son écrin de verdure.

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