Un nouveau job intéressant : «Géomètre génital»

Maintenant, on le sait. Le "David" de Michelangelo représente un spécimen sous-développé. Un cas de dopage ? Foto: Jörg Büttner, Unna / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0

(PP) – L’info était anodine, dans un premier temps. Dans un article paru dans le «British Journal of Urology International» (si, si, cette publication existe), une équipe de chercheurs a publié une étude déterminant que la taille moyenne de l’organe préféré des hommes serait de 13,12 cm. En état de fonctionnement. Autrement, c’est du 9 cm. Pas énorme. Pour arriver à ces chiffres, disait l’article, les chercheurs avaient mesuré quelque 15 000 spécimens. Ce qui nous interpelle.

Comment mesure-t-on 15 000 exemplaires de ce que le caricaturiste allemand Ralf Koenig avait décrit comme «la Mercedes parmi les organes génitaux» ? 15 000 ? Et finalement, on a compris – il doit y avoir un nouveau métier, le «géomètre génital». Un métier à formation (elle doit durer 2 ans, car après quelques centaines de mesures, c’est toujours la même chose). Mais nous n’avons pas encore trouvé le diplôme nécessaire pour exercer ce métier. Un CAP ? Bac +3 ? Un DESS en médecine ?

15 000 – et l’article ne dévoile pas pendant combien de temps ces mesures ont été effectuées. Un an ? Deux ans ? Trois ans ? Combien de spécimens par jour ? Et comment s’imaginer la scène ? Est-ce que les personnes participants à cette étude ont du faire la queue ? A poil ? Pour accelérer les mesures ? Et les mesures ? Avec un mètre ? Un appareil laser ? Que de questions…

Bon, nous allons nous mettre à la recherche d’une école de «géométrie génitale» et en attendant, pousser un grand ouf ! de soulagement. 13,12 cm – c’est une bonne nouvelle. Pour ceux pour qui ceci ne représente pas une bonne nouvelle, consolez-vous. Size doesn’t matter. Peut être…