Une Hirondelle ne fait pas le printemps…

…mais la jeunesse peut être !

Une hirondelle ne fait pas encore le printemps... Foto: Haltostress / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(Par Sofiane El Hamlili) – La Jeunesse américaine se lève outre Atlantique et un message d’espoir apparait. Le tout puissant lobby des armes semble s’essouffler à répondre aux larmes des souffrances vécues.

Depuis Bowling for Columbine et son terrible épisode meurtrier qui avait vu des enfants tombés sous la folie meurtrière, on n’avait jamais vu cela.

C’est plus d’un million de jeunes qui sont descendus samedi 24 mars dans la rue dans plusieurs grandes villes des États-Unis, après la tuerie dans un lycée de Floride qui a fait 17 morts. C’est une manifestation historique contre les armes à feu ,de l’aveu même de leurs partisans.

En France, après les retraités et leur combat légitime contre l’augmentation de leur fiscalité et la baisse de leur pouvoir d’achat, ce sont les jeunes qui se sont rassemblés contre la remise en cause des services publics.

Nous, jeunes, savons mieux que quiconque que l’équilibre précaire de notre quotidien tient aussi grâce à ces deux corps de la population : les retraités, d’un côté, qui permettent à nous, jeunes, d’obtenir de l’argent de poche ou des solutions de financement d’équipement :, nos grands-parents sont, dans une majorité de cas, les premiers contributeurs … Ensuite notre jeunesse sait ce qu’elle doit au service public, ce patrimoine qui est là pour assurer la solidarité de la nation en matière de santé, de logement ou encore de transports. Sans bénéfice de ces services, que serait notre vie de jeunes ? Pas grand-chose, à vrai dire. Ces personnes permettent l’équilibre qui nous différencie des pays en voie de développement, et c’est cela qui est remis en cause. Alors, pour ce printemps, la jeunesse continuera à jouer son rôle de sentinelle et de jeune garde pour éviter que l’avenir des générations futures ne soit moins favorable que celui de nos parents. Oui, nous avons le droit à l’avenir !

Je souhaite qu’étudiants, jeunes actifs ou précaires, nous soyons aux côtés des personnes mobilisées pour faire avancer la société. Revendiquer « plus de droits » n’est pas un juron, c’est un devoir. L’héritage légué par nos anciens doit être défendu. Notre pays est l’héritier d’une tradition d’émancipation et de liberté, pas celui qui entérine les reculs sociaux.

Nous fêtons les cinquante ans de mai 68 cette année alors je me prends à rêver à de nouveaux horizons de mobilisation. Personne ne le fera à notre place. Alors à nous d’agir !

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste