Une mentalité de battant…

Didier Baron, le patron du bar-restaurant « L’incontournable » à Haguenau, ne se laisse pas abattre par les soucis existentiels que partagent actuellement tous les petits restaurateurs.

Quand vous voyez ces produits solidaires, et si vous le pouvez, sortez quelques euros et aidez les restaurateurs à survivre ! Foto: Marine Dumény / CC-BY-SA 4.0

(KL) – Un an sans chiffre d’affaires, un an avec des aides de l’état qui n’arrivent pas dans les petites structures – des restaurants comme « L’incontournable » à Haguenau sont au bout du rouleau. Que faire ? Jeter l’éponge ? Changer de métier ? Se mettre au chômage pour le reste de la vie ? Pendant que certains baissent les bras, d’autres retroussent les manches et se battent contre vents et marées. Comme le patron de « L’incontournable », Didier Baron. Au lieu de se lamenter, l’homme a réfléchi et il est passé à l’action.

Sous le titre « Je sauve mon resto », Didier Baron a lancé une gamme de produits « de solidarité » qui portent cette inscription – un ouvre-bouteille, des masques, des pins… les recettes vont, comme l’explique Didier Baron, aux gérants de bars et restaurants d’Alsace qui ne perçoivent pas d’aides financières de l’état. Et – ils sont nombreux à lutter actuellement pour la survie.

Cette pandémie devient de plus en plus un amplificateur de caractère – ceux qui ont l’habitude de se lamenter, deviennent les champions de la jérémiade, ceux qui ont un esprit de battant, sortent le meilleur d’eux-mêmes. « Je travaille depuis deux mois à raison de 18 heures par jour », explique Didier Baron, « il fallait organiser la production et le financement de nos produits solidaires, il fallait faire le tour des points de vente où ces produits sont en vente, c’est un travail à temps plein… ». Et c’est un travail couronné de succès – aujourd’hui, les produits « Je sauve mon resto » sont disponibles dans 78 point de vente en Alsace, dans des débits de tabac, des magasins d’alimentation et d’autres endroits qui peuvent rester ouverts.

Des initiatives comme « Je sauve mon resto » qui existent également dans d’autres villes comme Toulouse, forcent le respect. Avec une telle attitude déterminée et volontaire, tous les espoirs sont permis. Si personne ne sait si ce genre d’action pourra sauver les restaurateurs participants, une chose est certaine – personne ne pourra leur reprocher de ne pas avoir tout tenté. Donc, si vous voyez quelque part des produits « Je sauve mon resto », n’hésitez pas – peut-être vous sauverez aussi votre qualité de vie, une fois la pandémie terminée…

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