Merci, František Zvardon !

Avant de lancer dès demain la nouvelle série de František Zvardon sur « El Camino », le Chemin de Compostelle, nous revenons aujourd'hui sur la série qui vient de se terminer !

František Zvardon au milieu des personnes du peuple Surma au sud de l'Ethiopie. Foto: © František Zvardon

(KL) – « Le berceau de l’Humanité » était le titre de la série de photos en noir et blanc de František Zvardon, réalisées en 2010 lors de plusieurs expéditions-photo en Ethiopie. 250 jours, 250 photos, l’une plus belle que l’autre. Non seulement, nous tenons à remercier František Zvardon d’avoir partagé sa vision humaniste du monde avec nos lecteurs et lectrices, mais de plus, cette série « Le berceau de l’Humanité » restera dans la mémoire collective. Car il s’agit d’un précieux témoignage.

D’abord, pourquoi « Le berceau de l’Humanité » ? Plusieurs lecteurs avaient posé la question et la réponse en est simple – c’est en Ethiopie que l’on a découvert les premières traces de Homo Sapiens et en Ethiopie, on trouve également les premières traces des grandes religions que le monde connaît aujourd’hui. Chrétiens orthodoxes, musulmans, croyances naturelles – tout le monde se trouvait, un moment donné, en Ethiopie.

« Cette série est un véritable témoignage », dit František Zvardon, « car malheureusement, beaucoup des plus de 70 peuples éthiopiens sont condamnés à disparaître. Ainsi, cette série peut être considérée comme les photos du photographe américain Edward Sheriff Curtis qui avait photographié les peuples indigènes en Amérique – quelques années plus tard, certains de ces peuples n’existaient plus et les photos de Curtis constituaient alors la seule trace de l’existence de ces peuples. Il en sera de même avec certains peuples éthiopiens que j’ai eu la chance de visiter et de photographier. »

Le grand humaniste František Zvardon, voyageur entre les continents et les cultures, n’est pas allé en Ethiopie pour faire des « snapshots de vacances ». Pendant des semaines, il a fait connaissance avec les différents peuples, a gagné leur confiance, a partagé leur vie. Ainsi, il a pu réaliser des photos que peu de gens n’ont pu prendre, d’une authenticité absolue, des photos qui montrent que l’amitié et la compréhension mutuelle sont possibles au-delà des barrières culturelles.

Mille merci, František Zvardon, d’avoir procuré un instant de rêve quotidien à nos lecteurs et lectrices et notre rédaction ! 250 jours, 250 photos et une série qui ne sera pas oubliée ! Quel privilège de pouvoir publier des œuvres exceptionnelles !

Et maintenant, place à la nouvelle série « El Camino » qui débute demain, cette fois à nouveau en couleurs !

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