Saint Valentin – clap et fin…

Ces trois ne sont pas vraiment partis pour une soirée Saint Valentin... Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY 2.0

(KL) – Il y a « Strasbourg, mon amour », il y avait la Saint Valentin il n’y a que deux jours, et tout le monde se plait à penser que les histoires d’amour finissent bien. C’est la saison. Mais malheureusement, ce n’est pas vrai, comme le savaient déjà les Rita Mitsouko. En général, les histoires d’amour finissent mal. Ainsi, la parenthèse dans le titre de la pièce de Jean-Luc Lagarce ne s’y trouve pas par hasard. Dans cette superbe pièce, mise en scène de main de maître par Catherine Javaloyès, le public assiste justement aux « derniers chapitres » d’une histoire d’amour qui s’est éteinte et dont les trois protagonistes ont du mal à tirer un trait final.

« Histoire d’amour (derniers chapitres) », ce n’est pas seulement une mise en scène formidable, mais aussi le jeu d’excellents comédiens, un décor bluffant, une histoire qui fait réfléchir, qui fait rire, qui rend triste par moment – et d’une certaine façon, chaque spectateur peut se reconnaître dans l’un des personnages, dans l’émotion et pour vivre ces émotions, le public va au théâtre !

L’amour, toujours l’amour… L’histoire se déploie autour de trois personnage, le « premier homme », le « deuxième homme » et « la femme ». Ces trois ont vécu une histoire d’amour, un ménage à trois, une histoire qui les aura marqués tous les trois. Des années après, ils se retrouvent autour d’un des personnages qui veut écrire l’histoire de cet amour et les deux autres sont censés l’aider lors de la rédaction des derniers chapitres. Les souvenirs (et les reproches…) reviennent à la surface, les traces des années se font sentir, et pourtant, ces trois personnages sont attachants et le rire est au rendez-vous.

En tout cas, l’histoire se termine, il fallait s’y attendre, pas vraiment comme on s’y attend…

Histoire d’amour (derniers chapitres)

Pièce de Jean-Luc Lagarce
Par la troupe Le Talon rouge
Mise en scène par Catherine Javaloyès
Avec Hélène Schwaller, Thierry Paret et Simon Vincent
Vendredi, 16 février 2024, 20h
Espace 110 – Centre Culturel
1 Avenue des Rives-de-l’Ill
Illzach