Sebastian Vettel met un terme à sa carrière

Le quadruple champion de la Formule 1 arrête à la fin de la saison. Pour s’occuper de projets altruistes. Ce grand sportif mérite un hommage.

Sebastian Vettel s'occupera désormais de projets sociétaux. Foto: 22antonius / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Si Sebastian Vettel n’a jamais atteint la popularité d’un Michael Schumacher, il fait quand même partie des grands du sport automobile. Avec quatre titres mondiaux, il aurait mérité mieux que de terminer sa carrière au volant d’une Aston Martin, une voiture qui ne peut pas concurrencer les Ferrari, Red Bull ou McLaren. Mais quelque part, Sebastian Vettel, un homme qui s’engage pour de nombreuses causes en dehors de la Formule 1, a toujours dérangé par son franc-parler et le fait qu’il ose critiquer les régimes des pays où la Formule 1 faisait halte, comme au Qatar, en Hongrie ou en Azerbaïdjan. Après 16 ans de carrière au plus haut niveau, Sebastian Vettel arrête à la fin de la saison et il est certain qu’il ne s’ennuiera pas après.

Le palmarès du pilote de Heppenheim est impressionnant. Jusqu’à ce jour, il a couru 289 Grand Prix (dont il a gagné 53 !), remporté plus de 3000 points, gagné 4 titres mondiaux, fait 122 podiums et 57 pole positions. Peu de pilotes de la Formule 1 ont eu une carrière comparable.

Mais Sebastian Vettel n’est pas non plus un pilote qui exécute sagement les ordres des organisateurs de la Formule 1. En Hongrie, Vettel a couru avec un casque arc-en-ciel pour protester contre l’austérité du gouvernement d’Orban, il a pris position pour les Ouïgoures en Chine, il finance des projets environnementaux, comme par exemple la mise en œuvre « d’hôtels abeilles » et il a l’habitude de se déplacer à vélo, en déclarant être conscient que la Formule 1 est un « climate killer ». Des attitudes très inhabituelles pour un champion de la Formule 1.

Ayant couru son premier Grand Prix à l’âge de seulement 21 ans, il était le successeur de Michael Schumacher en Allemagne, sans pour autant atteindre la popularité du dernier. Mais on n’a pas à se soucier de l’après-carrière de Sebastian Vettel. L’homme continuera à s’engager pour ses convictions, à donner son avis, à être présent.

C’est justement son côté « tête brûlée » qui l’a rendu sympathique, il est tout sauf un pilote « mainstream ». Ayant gagné assez d’argent pour s’occuper désormais de projets qui lui tiennent à cœur, il est évident qu’il ne disparaîtra pas des écrans. Il lui reste maintenant 10 courses pour finir la saison et pour faire ses adieux à ses fans.

Bravo pour une carrière exceptionnelle et merci pour ces 16 ans de grand sport !

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