Candidat(e)s pour une bonne cause

Le Parti Animaliste participe avec de nombreux candidats aux élections législatives. Nous avons rencontré les candidat(e)s alsaciens de ce petit parti.

Laure Gisie, Fabian Badarotti, Julie Roesch, Selen Ayyilderiz et Marie-Françoise Hamard s'engagent pour la protection des animaux. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Ils sont 5 – les candidats du « Parti Animaliste » aux élections législatives en Alsace. Bien entendu, ils défendent la cause des animaux et ce, par tous les moyens. Par exemple, en s’engageant à fond dans une élection dont ils savent qu’ils ne pourront pas les gagner. Rencontre avec la vraie politique citoyenne.

Marie-Françoise Hamard (1ère circonscription Bas-Rhin), Fabrien Badariotti (1ère circonscription Haut-Rhin), Laure Gisie (5e circonscription Haut-Rhin), Julie Roesch (3e circonscription Bas-Rhin) et Selen Ayyildiz (2e circonscription Bas-Rhin) ont un point en commun – un fort engagement personnel en faveur des animaux. Représenté aux élections législatives dans 54 départements, cette candidature vise surtout une chose : sensibiliser le public sur les différents sujets de la protection des animaux.

C’est Marie-Françoise Hamard qui explique la différence avec d’autres formations politiques qui elles aussi, s’engagent dans la protection des animaux : « Dans le domaine de la protection des animaux, nous sommes le seul parti politique, tandis que ces autres formations font plutôt office de mouvement politique s’occupant aussi de nombreux autres sujets. Nous sommes monolithiques dans notre démarche, et nous bénéficions du soutien d’autres partis de protection animalière, comme aux Pays-Bas, en Espagne ou encore en Australie ! » A Selen Ayyildiz de souligner que le succès de leurs homologues aux Pays-Bas constitue un vrai encouragement : « Après 10 ans d’existence, nos amis néerlandais disposent depuis les dernières élections de 5 sièges au parlement néerlandais – cela nous motive encore davantage à nous investir dans ce combat politique ».

Donc, le « Parti Animaliste » serait un parti paneuropéen ? « Oui », confirme Fabien Badariotti, « en 2019, nous comptons présenter une liste paneuropéenne aux élections européennes ! » Le tout, parce que la question de la protection des animaux n’a pas vraiment été couverte par les candidats aux récentes élections présidentielles. Julie Roesch déplore que cette question a été « omise » par presque l’ensemble des candidats, « sauf par la France Insoumise qui en a fait un sujet minimaliste ».

Comment est-ce que l’on aborde une élections lorsque l’on sait qu’on n’a aucune chance d’être élu ? C’est Laure Gisie qui répond à cette question : « D’abord, si nous ne gagnons pas, on aura au moins communiqué sur la question de la protection des animaux et deuxièmement, on aura fait connaître le parti. Mais si nous obtiendrons 0,3% des votes, ce seront déjà 0,3% des votes qui n’iront pas à des candidats qui ne se soucient guère des animaux… ».

Ils ont raison, ces 5. Grâce à leur engagement, on en parle, de la protection des animaux. La preuve.

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