La France et l’Allemagne pensent aux 100 ans du début de la Grande Guerre

Le Hartmannswillerkopf dans le Haut-Rhin, symbole d’une tuerie de 30.000 soldats français et allemands, sera LE lieu de la réconciliation.

Main dans la main, les deux présidents ont posé la première pierre d'un lieu de mémoire commun aux deux pays. Foto: Kai Littmann

(KL) – Toute la région autour de Cernay était bloquée à la circulation hier, sécurité oblige. Car sur le Hartmannswillerkopf, des invités de marque, des vétérans, des soldats et des jeunes commémoraient ensemble la pose de la première pierre du nouveau “Historial”, un lieu d’histoire et de la mémoire, une mémoire que le Président Français a qualifiée de “désormais commune”.

Il y avait du beau monde hier au Hartmannswillerkopf – outre les deux Présidents Hollande et Gauck, on apercevait les Premiers Ministres du Bade-Wurttemberg Winfried Kretschmann et de la Sarre, Annegret Kramp-Karrenbauer, la députée allemande Elvira Drobinski-Weiß, le Président de la Région Alsace Philippe Richert, le Préfet Stéphane Bouillon, la Regierungspräidentin Bärbel Schäfer, le maire de Freiburg Dieter Salomon, le Président de la FEFA Jean-Georges Mandon et tous étaient unanimes – on a fait du progrès dans le franco-allemand.

Au point où le Président François Hollande proposait une initiative de paix franco-allemande pour les grands conflits de nos jours, pour imposer la paix en Ukraine, en Proche Orient et ailleurs. Toutefois, il n’a pas dit s’il entendait arriver à cette paix en vendant des armes “High tech” à la Russie où un Vladimir Poutine parle déjà d’une “paix fragile”. Pour le reste, les deux chefs d’état étaient – excellents.

Hollande, dans son discours, n’a pas seulement rendu un vibrant hommage aux morts du Hartmannswillerkopf, mais il a souligné que l’avenir européen, indispensable, passe forcément par une bonne entente franco-allemande.

Même son de cloche chez Joachim Gauck, le Président allemand. Dans un discours authentique et personnel, il a parlé de l’extrémisme qui, à deux reprises, s’était installé en Allemagne pour ensuite semer la terreur en Europe et dans le monde. Tout comme Hollande, Gluck a invité le public de ne pas tomber dans le piège des extrémistes populistes qui représentent aujourd’hui, un grand danger politique.

La commémoration s’est terminée par la pose de la première pierre du “Historial” qui, comme l’a exprimé François Hollande, constitue le début d’une “lecture commune de notre histoire” – au Hartmannswillerkopf sont enterrés quelques 12000 soldats non identifiés qu’il convient de considérer comme “nos morts”. Si ces mots seront suivis par des actes, le franco-allemand a ses plus beaux jours encore devant lui.

hwk SELECTION 2 fra OK

hwk SELECTION 3 fra OK

hwk selection 4 FRA OK

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste