Le cynisme du Hamas ne connaît pas de limite

En affirmant que de nombreux otages enlevés le 7 octobre dernier par les terroristes du Hamas aient « probablement » été tués, le Hamas se moque des victimes et de leurs familles.

Le Hamas, ce ne sont pas des "combattants de la résistance", mais des vulgaires ravisseurs de bébés. Foto: Ilan Costica / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Le monde et surtout la « gauche progressiste » va certainement aussi gober cette communication du Hamas. Selon l’un des portes-paroles des terroristes, Abou Obeida, beaucoup des otages auraient été « probablement » tués ces derniers jours, imputant la responsabilité pour ces victimes à Israël. Les mensonges des terroristes qui ont tué, torturé, violé, deviennent insupportables, car aucun otage n’aurait pu être tué si ces terroristes ne les avaient pas enlevés.

Et que veut dire ce « probablement » ? Est-ce que les terroristes n’arrivent pas à gérer le destin de 130 personnes ? Ne savent-ils pas où les otages se trouvent ? Le cynisme des terroristes ne connaît plus de limite et ils ont beau se comporter en victimes devant la Cour Internationale de La Haye où les antisémites de ce monde font le procès d’Israël, sans même songer à apostropher les terroristes dont l’objectif final, l’anéantissement de l’état d’Israël, a été confirmé à de nombreuses reprises par le Hamas et ses alliés comme l’Iran.

Comment est-ce possible que des représentants de la « gauche progressiste » occidentale applaudissent le cynisme des terroristes qui ont réussi à inverser les rôles ? Ils ont même réussi à se faire applaudir pour leurs viols par des femmes dites de gauche et fière combattantes pour les Droits des Femmes.

La responsabilité pour le sort des otages incombe exclusivement aux ravisseurs qui se cachent très courageusement dans et sous des hôpitaux, des écoles, des mosquées et d’autres bâtiments publics. Personne n’a obligé ces terroristes à commettre des atrocités le 7 octobre dernier, personne ne les a obligé à enlever environ 240 personnes qui ne comptaient certainement pas parmi ceux qui rendent la vie difficile à Gaza.

Israël mène son combat contre le terrorisme, mais quid des Palestiniens ? Si on entend beaucoup d’Israéliens dire « Israël oui, Nethanyahou non », on n’entend jamais « Palestine oui, Hamas non ». Des sondages menés par un institut palestinien en coopération avec la Fondation Konrad Adenauer le montrent – aujourd’hui, une majorité des Palestiniens s’est rangée du côté des terroristes et approuve leur action.

Ceux qui applaudissent le cynisme des terroristes devraient se mettre, ne serait-ce qu’une seconde, à la place des familles des otages qui doivent entendre que leurs proches ont « probablement » été tués et d’entendre les terroristes pointer les victimes du doigt.

Israël n’a d’autres choix que de continuer ce combat contre un groupe terroriste qui a quitté le 7 octobre dernier, la voie de l’humanité. Les Etats-Unis ont combattu Al-Quaïda, la France a combattu Daësh et maintenant, Israël combat le Hamas. Et tant qu’il y a un seule otage entre les mains de ces terroristes, ce combat continuera. C’est si difficile à comprendre ? Que propose alors cette « gauche progressiste » ? Qu’Israël regarde les bras croisés l’anéantissement de son pays et l’assassinat de sa population ? Qu’on oublie les otages comme « dégâts collatéraux » des actes terroristes ? De baisser des armes devant des terroristes sanguinaires ?

Pour le dire clairement – seul le Hamas porte la responsabilité de ce qu’il se passe aujourd’hui à Gaza. Les victimes civiles palestiniens relèvent d’une part, des attaques barbares du 7 octobre et d’autre part, du fait que les terroristes utilisent la population civile comme bouclier humain. Si le Hamas veut assurer de l’aide humanitaire pour la population de Gaza, il n’a qu’à libérer les otages et cesser ses attaques permanentes sur Israël. Tant qu’il ne le fait pas, il porte la seule et unique responsabilité pour tout ce qu’il s’y passe.

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