L’Europe de et à Strasbourg (15) : fin de la série

Il y a beaucoup d'Europe à Strasbourg... Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY 2.0

(Emma Kuhn) – Certains organismes européens n’ont pas fait l’objet d’un article dans le cadre de cette série. Chaque organisme a été contacté par voie écrite, ensuite par téléphone. Nous regrettons que ces organismes européens n’aient pas souhaité s’exprimer.

C’est notamment le cas de l’Association parlementaire européenne (APE), située dans la Villa Schutzenberger (qui abrite également l’Observatoire européen de l’audiovisuel). L’APE rassemble de nombreux députés européens issus de différents groupes politiques lors d’événements destinés aux membres du Parlement, mais également aux diplomates du Conseil de l’Europe et à la société civile. Son objectif principal est de créer des liens entre les membres du Parlement européen et de permettre leur rencontre avec les citoyens strasbourgeois (plus particulièrement les jeunes) à l’occasion de conférences et de débats. L’APE ne nous ayant malheureusement pas répondu, un article n’a pas pu être rédigé.

Parmi les grands absents de cette série figure aussi la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR), la plus ancienne organisation internationale en activité du monde. Fondée en 1815, elle siège fièrement sur la place de la République à Strasbourg. Elle regroupe cinq pays rhénans : l’Allemagne, la Belgique, la France, les Pays-Bas et la Suisse. Son rôle est de prendre toutes initiatives visant à garantir la liberté de navigation rhénane et de promouvoir cette dernière. La CCNR est chargée de réglementer la circulation sur le Rhin. Si elle n’a toutefois pas été intégrée à « L’Europe de et à Strasbourg », c’est parce que l’organisation n’a pas trouvé le temps de répondre à nos questions. Vous pouvez malgré tout retrouver un article de 2021 concernant la CCNR, rédigé par notre défunt confrère Alain Howiller, sur Eurojournalist(e) en cliquant ici !

D’autres institutions à vocation européenne sont restées muettes, comme l’Assemblée des Régions d’Europe, le plus grand réseau indépendant de régions dans la grande Europe. Mais aussi la Maison de l’Europe Strasbourg-Alsace (MESA). Cette association a pour but d’informer les citoyens sur les politiques, les décisions et les actions des diverses organisations européennes (l’Union européenne mais aussi le Conseil de l’Europe). La MESA aspire à devenir un espace public européen, lieu de débats ouverts. On y retrouve certains aspects similaires au Lieu d’Europe à Strasbourg. Par justesse de timing, l’association n’a pas pu nous répondre.

Nous pouvons enfin citer Eurimages, le fonds culturel du Conseil de l’Europe. C’est un fonds de soutien au cinéma européen qui participe à sa promotion en accordant un soutien financier aux films de fiction, d’animation et aux documentaires. Eurimages encourage la coopération entre professionnels issus de différents pays. Là encore, nous sommes restés sans réponse.

Nous vous remercions d’avoir suivi « L’Europe de et à Strasbourg » et espérons que cette série vous aura permis d’en savoir plus sur les institutions européennes, voire vous en aura fait découvrir certaines.