Oh non, plus de Manuel Valls sur les réseaux sociaux

Après sa nouvelle défaite aux élections législatives, Manuel Valls boudera les Français. Ayant échoué encore une fois lors d'un scrutin, il annonce vouloir se retirer des réseaux sociaux. Quelle perte...

Oohhon ne verra plus de posts de Manuel Valls... Foto: Remi Jouan / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0

(KL) – Ces élections législatives 2022 montrent un phénomène assez difficile à comprendre pour le citoyen lambda. De nombreux candidats et candidates, habitués aux défaites cuisantes, se représentent. Comme Manuel Valls qui lui, s’était présenté comme candidat des Français vivant à l’étranger, dans la 5e circonscription qui comprend l’Espagne (où Valls avait déjà essuyé une lourde défaite lors des municipales à Barcelone), le Portugal, l’Andorre et Monaco. Une nouvelle fois, Valls n’a pas pu convaincre les électeurs et est déjà éliminé dès le premier tour. Mais qu’est-ce qu’il motive des losers électoraux permanents de se présenter à chaque fois à nouveau ? Est-ce que toutes ces défaites ne leur montrent pas que les électeurs ne veulent pas d’eux ? En tout cas, éliminé dès le premier tour, Manuel Valls a annoncé vouloir se retirer des réseaux sociaux. Pense-t-il réellement que cela puisse affecter quelqu’un ?

Les Français à l’étranger ont déjà voté pour le premier tour, tout comme certains DOM-TOM et on connaît déjà les premiers résultats de ce premier tour. Dans la 5e circonscription, il s’agit d’une baffe électorale, à la fois pour Manuel Valls dont la chasse aux postes devient carrément gênante, mais aussi pour son pote Emmanuel Macron qui voulait virer le député sortant LREM Stéphane Vojetta que Macron voulait sacrifier pour faire une fleur à l’éternel loser Manuel Valls. Les deux, Valls et Macron, ont fait leurs plans sans tenir compte des électeurs et électrices. Macron doit comprendre qu”il ne peut pas placer ses pions comme il veut, Valls doit comprendre que les Français ne veulent pas de lui.

Au deuxième tour de cette 5e circonscription des Français à l’étranger, on retrouvera le candidat « Nupes » Renaud Le Berre (27,89%) devant le député sortant Stéphane Vojetta (24,60%). Manuel Valls, lui, a obtenu 16,17% des votes (déjà plus que lors des municipales à Barcelone…) et il est donc éliminé. Les attitudes de « roi soleil » d’Emmanuel Macron risquent de lui coûter cher les 12 et 19 juin prochains. Après 5 année de « Macronie », le président a été réélu pour empêcher encore pire, mais l’électorat français n’avait pas voté POUR Emmanuel Macron, mais CONTRE Marine Le Pen. Mais l’arrogance présidentielle a transformé cette « victoire » en un plébiscite pour Emmanuel Macron et on voit clairement que ce n’est pas le cas. Le fait d’avoir investi le candidat Valls avec une certaine violence, lui aura coûté toutes ses chances et constitue en même temps, un désaveu pour la « Macronie ».

Manuel Valls, comme toujours, se montre en mauvais perdant, annonçant qu’il allait se retirer des réseaux sociaux. Comme si cette annonce pouvait encore impressionner les électeurs et électrices français.Le soutien du président aura eu l’effet contraire de ce que Valls avait espéré. Comprendre : le soutien de la « Macronie » est devenu un malus important, et bon nombre de députés LREM sortants s’en rendront compte dans quelques jours. Aujourd’hui, le soutien de « vieux crocodiles » de la politique ne motive plus personne à voter pour un tel ou un tel candidat, au contraire.

Quelque part, de nombreux candidats et candidates se ridiculisent sur la ligne d’arrivée en s’affichant avec des « soutiens » dont le « soutien » n’a jamais pris. A se demander pourquoi les candidats continuent à chercher ces « soutiens », comme celui de Roland Ries à Strasbourg. A chaque fois que l’ancien maire de Strasbourg, ex-PS et grand fan de la « Macronie », a donné son soutien à des candidats, ceux-ci ont essuyé des défaites. Actuellement, plusieurs candidats strasbourgeois sont soutenus par Roland Ries et ils doivent déjà trembler avec un « soutien » pareil…

Après, il y a d’autres candidatures qui frôlent des comportements névrotiques. Comment est-ce qu’une candidate ayant obtenu 2,67% des votes aux municipales, peut penser que l’électorat qui l’a déjà désavoué plus d’une fois, aurait envie de l’envoyer à l’Assemblée Nationale ? Est-ce que le statut de candidat ou de candidate procure un sentiment d’importance ? Mais comment peut-on se sentir important lorsque 97,33% des électeurs n’avaient pas envie de voter pour cette candidate aux dernières municipales ?

Bon, désormais, il faudra donc se passer des posts de Manuel Valls sur les réseaux sociaux. La plupart des gens ne s’en rendront même pas compte. Et ce qu’il arrive aujourd’hui à Manuel Valls, risque d’arriver à bien d’autres candidats LREM et d’autres formation de l’ancienne majorité présidentielle. Qui sait, peut-être cette défaite de Manuel Valls signifie la fin de l’entre-soi parisien. Si tel devrait être le cas, la démocratie pourrait être le vainqueur du scrutin les 12 et 19 juin.

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