Babysitting 2 : En route pour l’aventure…

A l'heure qu'il est, le rire constitue l'un des rares remèdes contre la déprime générale est une soirée au cinéma. Notre expert Nicolas Colle a vu «Babysitter 2» pour vous.

Une belle comédie, marrante et sympathique - "Babysitting 2" vous changera les idées... Foto: Distribution

(Par Nicolas Colle) – Il aura fallu à peine plus d’un an à Philippe Lacheau et sa fine équipe pour nous offrir la suite des aventures. Cette fois, direction le Brésil et son exotisme pour une comédie d’aventure pleine de rires et de bonne humeur malgré quelques gags plus convenus et plus lourds que ceux du premier film. Eurojournalist(e) a eu la chance de rencontrer le réalisateur et acteur principal Philippe Lacheau ainsi que ses deux camarades du premier film, Julien Arruti et Charlotte Gabris, sans oublier la nouvelle recrue, la toujours fraiche et pétillante Elodie Fontan.

On peut dire que vous n’avez pas chômé… «Babysitting» est sorti en Avril 2014 et voilà déjà sa suite ?

Philippe Lacheau : En fait, ce sont nos producteurs qui ont eu du nez. Quand on a fini le tournage du premier, ils ont senti qu’un succès était possible alors ils nous ont lancé sur l’écriture d’une suite au cas où le premier marcherait. Et c’est ce qui s’est passé vu qu’on a fait 2,3 millions d’entrées. C’est pour cela que tout s’est enchainé aussi vite car quand «Babysitting» est sorti, la suite était déjà très avancée en terme d’écriture.

Justement, comment l’avez vous abordé cette suite ? On sent que vous avez gardé le concept du premier pour que le public soit en terrain connu, mais que vous avez changé l’univers pour apporter un peu de nouveauté ?

PL : Tu as très bien résumé. On voulait garder tout ce qui avait plu dans le premier pour être dans un univers connu mais tout en changeant des choses pour éviter de faire le même film. Donc, on a gardé la bande de copains qui se retrouvent dans des situations absurdes, on a gardé le principe de la vidéo retrouvée et on a changé tout le reste… On a tourné au Brésil. Ce n’est plus un enfant qui fait l’objet du babysitting, mais une vieille mamie à la «Tatie Danielle», et on s’est plus orienté vers une comédie d’aventure en s’inspirant de films qu’on adore comme «A la poursuite du diamant vert» ou «Les Goonies».

Et toi, Elodie, tu es la petite nouvelle dans cette équipe déjà bien rôdée… Tu t’es facilement intégrée ?

Elodie Fontan : Avec une équipe comme celle là, ça n’a pas été bien difficile. C’est une vraie bande de potes où il règne une belle humeur et ça rend l’intégration facile. Et puis on s’était croisé plusieurs fois l’année dernière car quand ils faisaient la promotion du premier film, moi je faisais celle de «Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ?». D’ailleurs, j’ai été contente qu’ils ne me tiennent pas rigueur qu’on ait été concurrent.

Personnellement, j’aime beaucoup ton personnage… C’est une fille solaire, qui a du tempérament, pas seulement une mangeuse d’hommes et ça m’a plu parce que t’aurais vite pu tomber dans le cliché de la pétasse et ce n’est pas le cas…

EF : (Fou rire général) Je le prends comme un compliment. C’est vrai qu’elle est un peu volage mais c’est parce qu’elle est jeune et en vacances et qu’elle veut simplement profiter de la vie. Mais c’est vrai qu’elle a du caractère et c’est notamment elle qui arrive à ressaisir les esprits de tout le monde et à ressouder le groupe quand tout commence à partir en vrille pour eux.

Et pour toi, Charlotte, tu retrouves cette petite bande mais tu ne fais pas partie de l’aventure dans la jungle… Tu la suis grâce à la vidéo retrouvée au côté d’Alice David et Christian Clavier… Ça n’a pas été trop frustrant pour toi ?

Charlotte Gabris : Sur le tournage non, car ça a été un vrai plaisir de tourner à nouveau avec Alice et de rencontrer Christian Clavier qui est un monument de la comédie française et qui est d’un sérieux et d’une précision déroutants. Il connaît le scénario, son texte et celui des autres par cœur. C’est vraiment très enrichissant. Ce qui est drôle, c’est qu’on tournait les scènes où on est censé découvrir les aventures du groupe en les regardant à la télévision, mais sur le tournage on ne voyait rien sur cet écran télé. Les images ont été ajoutées au moment de la post production. C’est seulement en voyant le film fini qu’on s’est dit avec Alice qu’on aurait bien aimé être avec eux. Mais c’est aussi très intéressant pour le jeu de tourner dans ce mode là et de devoir réagir à des choses qu’on ne voit pas.

Quand on voit le film, on sent que vous avez dû vous éclater, mais que ça n’a pas dû être un tournage de tout repos, notamment en tournant en pleine jungle brésilienne ?

Julien Arruti : C’est certain, ça a été très intense et on a beaucoup cavalé. Et puis on s’est aussi compliqué la vie nous-mêmes car on avait écrit dans le scénario cette fameuse blague où on perd tous nos vêtements au début de l’expédition. Ce qui fait qu’on est en maillot de bain pendant tout le reste du film. Aujourd’hui, je me dis qu’on aurait dû l’écrire pour la fin car être à moitié nu pendant tout le tournage avec les arbres, les bestioles, sans être protégé… ça craint un peu.

PL : Et puis on a eu quelques surprises aussi avec la réalisation des cascades. Par exemple, la scène où on doit tous sauter d’une hauteur de 12 mètres dans la rivière, on avait prévu une équipe d’effets spéciaux qui devaient nous attacher avec des câbles pour nous sécuriser et on aurait effacé tout ça numériquement en post production. Et puis le jour où on tourne la scène on s’est aperçu que l’équipe des effets spéciaux ne pouvait pas approcher son camion de la rivière car les routes ne le permettaient pas. Du coup, on a laissé tomber l’idée des câbles et on a vraiment plongé de 12 mètres sans aucune sécurité.

Et le saut en parachute ?

PL : Là aussi, tout est parfaitement authentique. Il faut savoir que je suis assez peureux dans la vie, donc j’ai conçu ce film comme une sorte de thérapie. D’ailleurs mon personnage est à mon image, c’est un trouillard qui tente de surmonter ses peurs. Donc, on s’est tous beaucoup préparé. On a fait une formation avec près de 60 sauts en parachute. Ça a été incroyablement complexe car en entrainement, tu te concentres exclusivement sur ton saut mais là, il fallait aussi jouer la comédie en sachant qu’on était à 4000 mètres d’altitude, qu’on devait sauter de l’avion pour rejoindre la caméra en tombant à plus de 250km/h. Tout ça en continuant de jouer bien évidemment. Tom Cruise se vante de réaliser lui même ses cascades surréalistes… Aujourd’hui je peux dire que nous aussi…

Des idées pour un troisième film ?

PL : Si tu en as, je suis preneur…

Je me disais qu’il serait intéressant de confronter cette bande à la paternité et/ou à la maternité…

PL : C’est vrai que ce serait la suite logique. Qu’ils aient leurs propres enfants et que ce soit maintenant à eux de faire garder leur progéniture plutôt que de garder celle des autres. Ça permettrait de boucler la boucle de l’idée du «Babysitting». Mais on y pense sans trop y penser. On attend déjà de voir si celui-là marche dans les salles.

On peut dire que vous aurez de la concurrence au mois de décembre, avec la sortie du nouveau «Star Wars» notamment, ça ne vous fait pas trop peur ?

PL : En terme de concurrence, ça ne pourra jamais être pire que pour le premier où on était face à «Qu’est ce qu’on a fait au Bon Dieu ?» qui a fait 12 millions d’entrées alors que nous 2 millions. Ce qui était déjà inespéré à notre échelle. Mais je pense que si le public veut voir un film, il y va… Et puis le fait d’avoir une forte concurrence peut nous aider car si les séances sont complètes pour «Star Wars», le public pourra se tourner vers autre chose…

Pour visionner la bande annonce du film, CLIQUEZ ICI !

babysitting 2 affiche

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