De vœux peu rassurants…

Des voeux ternes et peu inspirants... Foto: Ministry of the Presidency. Government of Spain / Wikimedia Commons / CC0 1.0

(KL) – Par moment, les vœux d’Olaf Scholz faisaient penser à ses vœux en 2022. Il parlait de la fin de la pandémie, suivie par le début de la guerre en Ukraine. Mais le début de la guerre en Ukraine se situe en 2022 et non pas en 2023. Passons.

Le discours d’Olaf Scholz était un alignement de platitudes et de slogans incroyables. « Le monde a changé et nous devons nous adapter » – comme si quelqu’un ne s’était pas rendu compte que le monde est en train de changer. Mais Olaf Scholz se veut optimiste : « Le vent en face, nous savons gérer ». Ah bon ? Et comment ? Le chancelier connaît la réponse : « Si nous nous respectons les uns les autres, notre société sera plus forte ». Qui l’eut cru ?

Sinon, le chancelier déplore les discussions des derniers temps « que j’aurais autant préféré ne pas avoir ». Ces discussions concernent, entre autres, son budget qui lui a été renvoyé dans la figure par la Cour Constitutionnelle. Mais Olaf Scholz oublie (comme il oublie souvent des choses) que c’était lui qui avait présenté ce budgets organisé de manière anticonstitutionnelle. Mais passons l’éponge.

« Soyons optimistes », clame le chancelier, sans toutefois préciser pourquoi les gens devraient être optimistes. Les grandes crises mondiales qui ont depuis 2022 des répercussions aussi dans nos pays, le chancelier fait l’impasse dessus. La grande politique, voilà son message, n’est pas pour les « petits gens », mais pour des super-politiques comme lui.

On aimerait bien être optimiste pour 2024, mais force est de constater qu’aujourd’hui, nous ne disposons plus de leaders comme Churchill ou le Général, mais de gens comme Olaf Scholz. Qui eux, ne donnent aucune raison d’être optimiste.