Distinctions (1) – Une Légion d’Honneur franco-allemande

Chevalier de la Légion d'Honneur - Jean-Georges Mandon. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Les relations franco-allemandes sont étranges. Plus la grande politique en parle, moins se passent des choses sur le terrain. Mais ce terrain, surtout dans notre grande région frontalières, c’est là où le franco-allemand est le plus vivant. L’un des acteurs de ces relations franco-allemandes est Jean-Georges Mandon, le Président de la Fondation Entente Franco-Allemande (FEFA) à Strasbourg. Il vient de recevoir les insignes du chevalier de la Légion d’Honneur – une distinction plus que méritée.

L’ancien diplomate qui s’est occupé des affaires culturelles autant en Nouvelle Zélande que dans les pays de l’Europe Centrale, avant de terminer son service dans le corps diplomatique comme Consul Général de la France en Sarre, a toujours défendu la cause franco-allemande. Né à Stuttgart, Jean-Georges Mandon est un « vrai » franco-allemand – il a passé son baccalauréat en Allemagne, avant d’apprendre le Français et de faire ses études à Strasbourg.

En tant que Président de la FEFA, Jean-Georges Mandon travaille depuis des années à soutenir des projets franco-allemands dans des domaines aussi différents que les échanges culturels, les programmes de formation franco-allemands pour apprentis et élèves, il a engagé la FEFA dans le projet d’un « Historial » franco-allemand sur le Hartmannwillerkopf, et ce travail engagé sur le terrain a fini par être reconnu au niveau de l’état – cette Légion d’Honneur est à la fois une reconnaissance pour un haut engagement personnel et un encouragement de poursuivre ce travail important – car de nombreux projets soutenus par la FEFA ne pourraient pas exister sans ce concours financier et humain proposé par l’équipe de Jean-Georges Mandon.

Professeur h.c. de l’Université de Budapest, Jean-Georges Mandon s’est vu décorer par de nombreuses institutions internationales – le fait que l’état français le remercie pour cet engagement franco-allemand et européen a du lui faire particulièrement plaisir. Et tous ceux qui œuvrent dans le franco-allemand en conviennent – il s’agit d’une distinction méritée !