Et ça continue, encore et encore…

Face aux débordements presque quotidiens dans les piscines kehloises, la ville lance un nouveau « concept de sécurité ». C’est incroyable qu’il faille en arriver là, juste à cause de quelques fauteurs de trouble strasbourgeois.

Une piscine est un endroit destiné à la récréation. Dommage que certains n'ont pas compris ce concept pourtant assez simple... Foto: Anidaat / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Il fallait réagir. Face aux incidents presque quotidiens et de plus en plus violents dans les deux piscines kehloises (Kehl et Auenheim), la ville de Kehl et la Police de l’Ortenau ont décidé la mise en œuvre d’un nouveau « concept de sécurité ». A plusieurs reprises, les piscines ont du être évacuées et temporairement fermées, car des groupes d’adolescents strasbourgeois avaient affiché des comportements… inadaptés et ces derniers jours, de plus en plus violents. Pour assurer la sécurité des visiteurs « normaux » de ces piscines, ce concept de sécurité prévoit une série de mesures qui seront appliquées avec la plus grande rigueur.

Il est tout de même incroyable qu’il faille mettre en œuvre un concept de sécurité pour, comme l’a dit le maire de Kehl Toni Vetrano, « protéger la sécurité des visiteurs, surtout des familles avec enfants ». Ces mesures sont absolument nécessaires – pas plus tard qu’hier, une dispute à la piscine de Kehl s’est soldée par qui ont du être le transport à l’Hôpital de deux personnes.

Première mesure : le nombre de personnel de sécurité à la piscine de Kehl sera porté de 4 à 8, et les week-ends, donc du vendredi au dimanche inclus, à 12. A la piscine d’Auenheim, le nombre passe de 2 à 4 et ce, tous les jours.

Deuxième mesure : Deux policiers municipaux (Kommunaler Ordnungsdienst KOD) seront présents tous les jours pendant 4 heures dans les deux piscines.

Troisième mesure : Les contrôles des sacs des visiteurs à l’entrée seront maintenus.

Quatrième mesure : Les grillages des deux piscines seront dotés, ces prochains jours, de fils barbelés pour empêcher ces adolescents de grimper simplement par-dessus le grillage lorsque l’accès à la piscine n’est pas possible.

De plus, la coopération et le dialogue entre la ville de Kehl et la police, à la fois la police allemande et française, seront renforcés. On évalue actuellement la possibilité d’organiser des patrouilles policières franco-allemandes aux abords des deux piscines, et des réunions auront lieu ces prochains jours avec les responsables de l’Eurométropole et de la Préfecture. On réfléchit également à une « conférence de sécurité » impliquant tous les acteurs de la sécurité.

Mais là, ça devient insupportable. Quelques centaines d’adolescents strasbourgeois considèrent les piscines de Kehl comme une zone de non-droit et se comportent en conséquence. Ainsi, ils prennent en otage les autres visiteurs des deux piscines qui doivent maintenant subir des désagréments, autant au niveau de l’entrée que dans la piscine même. Du fil barbelé pour transformer des piscines en forteresses ! Ces jeunes gens qui visiblement, n’ont bénéficié d’aucune éducation digne de ce nom, doivent maintenant entendre un signal « zéro tolérance » fort. Si ces personnes installent une ambiance de peur dans des endroits prévus à la récréation, les forces de l’ordre doivent mettre un terme à ces agissements.

La plupart des fauteurs de trouble sont d’origine nord-africaine. Logiquement, ces prochains temps, ils feront l’objet de contrôles renforcés et on entend déjà d’aucuns crier à la discrimination, au racisme, à l’injustice par les méchants Allemands. La réponse a été donnée par un policier qui ne souhaitait pas que son nom soit publié : « Si ceux qui transforment les piscines en des endroits dangereux étaient des fauteurs de trouble norvégiens et blonds, on contrôlerait davantage des jeunes hommes blancs qui parlent le Norvégien. Mais là… ». On a compris.

1 Kommentar zu Et ça continue, encore et encore…

  1. ECKHARDT René // 7. Juli 2019 um 16:08 // Antworten

    Ces gens cherchent une “caisse de résonance”
    La seule réaction serait le mépris par le silence. Vigilance etc. mais sans se faire l’échos!

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