Et le civisme ?…

Mais quelle partie de ce message n'est pas claire ? Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY 2.0

(KL) – Pourtant, le message est clair : « Merci de laisser descendre avant de monter ». Il y a une logique à ce message, mais visiblement, ils sont nombreux à ne pas le comprendre. Dès que le tram s’arrête à une station, ils sont nombreux à s’amasser devant les portes, le regard cherchant déjà une place de libre et le fait que les gens doivent sortir avant que d’autres puissent entrer dans la rame, semble être un concept qui dépasse une bonne partie des Strasbourgeois.

Casque sur les oreilles, smartphone à la main, regard vide – et pour rien au monde, ces voyageurs ne céderaient leur pole position juste devant la porte. A la limite, avec un check genre hockey sur glace, on arrive à se frayer un chemin, mais que font les gens en fauteuil roulant, des personnes âgées, des gens qui utilisent des béquilles ? Tant pis pour eux, les gens qui s’en fichent du message collé sur les portes, ne laisseront pas passer. Tout en râlant, tout en insultant ceux qui veulent quitter la rame, tout en provoquant.

Pour imposer un minimum de civisme, il convient de rester dans la porte et d’attendre gentiment que les personnes qui bloquent le passage, font de la place.

Idem pour ce qui concerne les places réservées aux personnes handicapées, âgées, les femmes enceintes. Le regard fixé ailleurs, des jeunes et moins jeunes bloquent ces places et il est malheureusement rare que quelqu’un se lève pour laisser la place à quelqu’un qui en a davantage besoin. Pourtant, le vivre-ensemble pourrait être si facile dans les transports en commun, si chacun jouait le jeu.

Est-ce un signe que la société devient de plus en plus dure, qu’on se fiche de plus en plus de notre prochain ? Allez, faites un petit effort pour que les transports en commun soient des endroits paisibles et respectueux. Un peu de civisme, bordel !