Quand même Picsou arrive à ses limites…

Ces quelques sacs d'argent n'auraient pas été assez pour rembourser une assurance... Foto: Southern Railway System / Wikimedia Commons / PD

(PP) – Essayez de lire à haute voix la somme indiquée dans le sous-titre de cet article. Vous avez réussi ? Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de manipuler des chiffres pareils, il s’agit de 4 billiards 632 billions 124 milliards 357 millions et un euros – exactement la somme que la centrale des «mini-jobs» d’une assurance retraite a réclamé à une dame dans le Bade-Wurtemberg. En remboursement d’un trop perçu. On imagine le choc de la dame lorsqu’elle a ouvert son courrier…

Mais quand on travaille dans une administration, on part du principe que l’erreur est exclue. C’est pour cela que les collaborateurs de cette assurance retraite n’ont même pas eu le reflexe de corriger cette erreur lorsque la tentative d’encaisser cette somme sur le compte de la pauvre dame avait échouée. Au lieu de cela, les collaborateurs estimaient bon de rédiger un courrier indiquant que bizarrement, la somme réclamée n’avait pas été disponible, tout en demandant à ce que la dame transfère la somme due dans les meilleurs délais.

Mais même si l’on s’appelle Bill Gates, personne au monde ne dispose de 4,6 billards d’euros… proche de la crise cardiaque, la dame contacte alors l’assurance et au bout de quelques entretiens, cette dernière a fait un geste – elle a vérifié la somme due pour arriver à une conclusion surprenante. En effet, la dame ne devait pas la somme de 4632124357000001 euros – il s’agissait de son numéro d’immatriculation, la somme effectivement due n’était que de quelques centaines d’euros…

Le porte-parole de l’assurance, bien qu’il finissait par admettre l’erreur, s’est montré surpris par le remous autour de cette histoire : «Dans une administration de 26000 collaborateurs, des erreurs peuvent arriver», a-t-il dit, «et après tout, nous n’avons pas encaissé cette somme»… Encore heureux…