Avant l’été : «Protègez-vous contre le soleil»

Notre expert de football, l’ancien international Martin Wagner, se livre sur le cancer de la peau qu’il combat actuellement. Pour que d’autres se protègent mieux que lui.

Martin Wagner se bat contre le cancer et s'engage dans la prévention contre cette maladie. Foto: © Kai Littmann

(Réd) – Nos lecteurs connaissent notre expert football Martin Wagner depuis des années. Champion d’Allemagne et vainqueur de la Coupe, international allemand ayant joué la Coupe du Monde en 1994 aux Etats-Unis, Martin commente depuis l’époque de «2Ufer-2Rives» l’actualité du football sur notre quotidien en ligne. Mais les grands matchs ne comptent que peu lorsque l’on est confronté à un diagnostic médical grave – celui du cancer de la peau. En début de l’année, lors d’un check-up, la maladie a été détecté. Heureusement pour Martin, il s’est avèré en quelques jours qu’il s’agit d’un cancer bénin de la peau. Depuis, la thérapie semble bien agir et Martin s’engage désormais dans la prévention de ce type de cancer qui peut être évité en suivant certaines consignes.

«Les gens peuvent se protéger lorsqu’ils ont une peau sensible. Cela commence par une crème de protection solaire, des vêtements adaptés, un comportement adapté au soleil et des visites régulières chez un docteur. Il faut surtout protéger les enfants d’une exposition trop importante au soleil», explique l’ancien sportif.

Martin ne semble ni abattu, ni dépressif. Au contraire. Il puise beaucoup d’énergie dans son engagement contre cette maladie. Le cancer, il le considère comme un adversaire personnel. «Mes deux parents sont décédés d’un cancer», dit Martin, «et quand le docteur m’a dit le mot «cancer», cela m’avait pas mal sécoué. Mais pas pour longtemps, mon leitmotiv dans la vie étant «tout va bien». Non pas, «tout sera bien», mais «tout va bien». Je m’estime chanceux dans la vie, j’ai pu vivre une carrière sportive pleine, et maintenant, je suis heureux de pouvoir me lever tous les jours et vivre une vie toujours aussi pleine et positive. Si je peux, à mon niveau, contribuer à faire en sorte à ce que d’autres se protègent mieux, je serais content !»

Et comment a-t-il contracté cette maladie ? «Je n’ai pas fait attention, je le sais aujourd’hui. Depuis mon enfance, j’ai toujours pratiqué le football, souvent torse nu, j’ai souvent voyagé dans des pays chauds où je ne me suis pas non plus protégé convenablement et mon type de peau étant plutôt clair, cela a affécté mon dos où le cancer s’est déclaré. Ce n’était pas le destin, je ne me suis pas correctement protégé.» Très important aussi : le contrôle régulier. Un cancer dépisté à un stade de développement tôt, peut être traité. Comme pour Martin qui passe maintenant par un traitement aux rayons en combinaison avec une pommade. «Pas vraiment plaisant», commente Martin, «mais je sais que le traitement prendra. Déjà j’ai la chance qu’il s’agit d’un cancer bénin…»

Martin Wagner continuera à s’engager dans la lutte contre le cancer de la peau. La prévention de cette maladie constitue pour lui presque une affaire de famille. «J’ai la chance d’avoir un fils de 22 ans qui est formidable et je ne voudrais pas qu’il se comporte de manière aussi insouciante que moi.»

On ne va pas souhaiter bonne chance à notre expert footballistique. Sa guérison n’est pas une question de chance, mais d’attitude. Et ça, ça fait aussi partie des messages que Martin Wagner veut faire passer. Comme son leitmotiv. Tout va bien.

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