Emploi : 2511 postes à pourvoir dans l’Ortenau

Ici, au Centre de Placement transfrontalier à la gare de Kehl, les Alsaciens peuvent trouver un poste en Allemagne. Foto: Eurojournalist(e)

(KL) – Le taux de chômage dans l’Ortenau se situe à 3,4%, ce qui situe le district de l’Ortenau à la 5ème position dans le Bade-Württemberg où le taux global se situe à 3,8%. Ces chiffres se rapprochent de plus en plus du plein emploi, mais ils ne disent que la moitié de la vérité. Car dans ces statistiques, on ne compte ni les «Hartz IV», ni les «mini-jobs», ni les emplois tellement mal payés que les salaires doivent être complétés par des allocations. Rajoutez la vague du changement démographique qui déferlera sous peu sur l’Allemagne et la situation n’est pas aussi rose que l’on pourrait penser. Toutefois, cette évolution crée des ouvertures pour les chercheurs d’emploi alsaciens – actuellement, dans la seule Ortenau, 2511 postes sont à pourvoir.

En attendant, les professionnels du marché de l’emploi badois peuvent tirer un bilan positif de l’année 2014. Ainsi, le chef de l’Agence pour l’emploi d’Offenburg, Horst Sahrbacher, a commenté : «Je suis heureux que nous ayons réussi, grâce à la bonne situation dans l’Ortenau, de réduire le chômage généralement. Cette situation positive du marché de l’emploi a heureusement profité à l’ensemble des chercheurs d’emploi». Comprendre : La situation est aussi positive pour les hommes, les femmes, les chômeurs de longue durée et les jeunes. Mais cette situation comporte aussi un risque. Celui de la pénurie en main d’oeuvre qualifiée qui elle, risque d’affecter sous peu la bonne tenue du marché de l’emploi dans l’Ortenau. Le jour où les entreprises badoises auront du mal à honorer leur carnet de commandes, cette évolution positive risque de se retourner.

Ce sont les secteurs de la métallurgie, de l’artisanat et de l’électronique qui cherchent actuellement des collaborateurs. Les chauffeurs de camions sont aussi recherchés que du personnel dans le secteur des soins à la personne. Idem pour le personnel dans l’hôtellerie et la gastronomie – on y cherche autant du personnel de service que des cuisiniers. Si la demande pour des collaborateurs dans les bureaux est en baissé, les personnes bilingues français-allemand sont toujours recherchées.

Pour en savoir plus, le plus simple est de se rendre au Centre de Placement transfrontalier à la gare de Kehl où des conseillers spécialisés évalueront avec vous vos possibilités sur le marché de l’emploi allemand. Souvent, des connaissances rudimentaires en langue allemande suffisent, le niveau de qualification dépend, bien entendu, de la nature du poste recherché.

Dans tous les cas, si vous cherchez actuellement un emploi, il n’est pas inutile de revoir vos livres d’allemand et de vous lancer outre-Rhin. Qui sait – peut être vous commencerez la nouvelle année sur une note transfrontalière ?