Exclusif : mise en place en urgence d’un pont aérien !

Depuis le Brexit, nous savons que l’Ecosse souhaite rester (ou devenir) membre de l’Union Européenne. Privée d’une liaison directe avec le vieux continent, la ville de Strasbourg a trouvé une solution pour les écossais.

Au premier plan, les avions que "Cigogne Air" activera pour le pont aérien entre Strasbourg et Glasgow... Foto: Kevin.B / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 4.0int

(Réd) – Une folie ? Non, une nécessité ! Aujourd’hui, comme la rédaction a appris d’une source proche de l’exécutif strasbourgeois, un accord sera signé entre l’Eurométropole et l’Ecosse portant sur la mise en œuvre d’une liaison aérienne entre Glasgow et la capitale européenne, opérée par une filiale d’Air France, « Cigogne Air ». Ainsi, les écossais pro-européens pourront déjouer les frontières et profiter, enfin !, des bienfaits de l’Espace Schengen.

Cet accord aura un double effet. D’une part, il redore le blason de l’aérodrome de Strasbourg-Entzheim qui bat de l’aile depuis l’arrivée du TGV à Strasbourg. Face à la désertification de l’aérodrome Strasbourg-Entzheim, l’afflux d’écossais dans la capitale de Noël redynamisera le tourisme en Alsace et permettra aux écossais de ne pas se sentir trop coupés du reste de l’Europe.

Toutefois, tout n’est pas encore parfait et comme souvent, le financement de cette liaison aérienne pose problème. C’est pour cela que la ville de Strasbourg fait appel aux pilotes bénévoles pour assurer les vols Strasbourg – Glasgow – Strasbourg. Le but de cet « escadron héroïque » : permettre aux écossais pro-européens de prendre la fuite du royaume de Boris et de venir se réfugier en Alsace suite au Brexit.

La décision suscite déjà la stupéfaction chez les Strasbourgeois. Robert Stück, riverain du Jardin des Deux Rives, grommelle : « En espérant que ça ne vide pas les caisses parce que leurs vaches rousses, ce n’est pas vraiment de la cigogne à embarquer ! ». «Je trouve cela scandaleux, on aurait dû le faire bien plus tôt. Toutes ces occasions manquées de voir des kilts devant la cathédrale ! », peste Anne Richter.

En Ecosse, l’enthousiasme est palpable. John McCain, habitant d’Inverness, prépare déjà ses bagages. « Rester sujet britannique, hors de question », dit-il, « la Reine, on aime bien, mais Boris Johnson, ce n’est pas ma tasse de thé… ».

Il y a de fortes chances que les écossais n’aient pas besoin d’un nouveau référendum pour rester européens. Désormais, il leur suffit d’embarquer sur le pont aérien avec « Cigogne Air » et l’Europe les accueillera les bras ouvert !

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