Le Street Art embellit la ville de Strasbourg

L'activiste du « Street Art » strasbourgeois, Jaek El Diablo, embellit actuellement avec un collectif d'artistes le chantier du Primark au centre de Strasbourg. Un exemple à suivre.

Jaek El Diablo au travail - en rendant la ville de Strasbourg un peu plus belle ! Foto: Eurojournalist(e) CC-BY-SA 4.0int

(KL) – Pour les deux ans à venir, il y aura un grand chantier à l’angle de la Rue Thomann et la Rue Merbach en plein centre de Strasbourg. Pendant les travaux, il y aura des Algecos, des matériaux de construction, des grillages et tout ce qui accompagne généralement un chantier. Les Strasbourgeois et les touristes, eux, ne verraient rien de tout cela. Car le promoteur du projet, Jeff Benaroch de la Financière Valim, a chargé l’artiste Jaek El Diablo de la réalisation d’une grande oeuvre collective de « Street Art », créée par Wise, Jupe, Stom500 et Jaek El Diablo : des graffitis de classe internationale. Nous avons rencontré Jaek El Diablo qui passe sa vie entre New York et Strasbourg et qui compte parmi les grands activistes de son art.

Jaek, est-ce qu’il s’agit de votre première commande « commerciale » de ce type à Strasbourg ?

Jaek El Diablo : Je suis artiste indépendant depuis 2004, j’ai fait de nombreux projets comme des oeuvres sur des centres sociaux, mais ce projet de chantier est le premier de son genre à Strasbourg.

Vous avez déjà eu des problèmes avec la police, à l’instar d’autres grands artistes du « Street Art » comme le Suisse Naegeli ?

JED : Non, pas du tout. Je crée mes oeuvres toujours en toute légalité, donc, je n’ai jamais eu de problèmes.

Et vous pensez qu’on verra davantage de ces oeuvres sur les chantiers strasbourgeois ?

JED : Vous savez, ça fait plus de 20 ans que je défend une certaine vision de notre art et je constate que notre art se démocratise. Toutefois, il faut faire attention que notre art ne soit pas récupéré. Mais les collectivités sont en train de prendre conscience que c’est tout simplement plus joli d’orner les grillages d’un chantier avec des oeuvres d’art – il serait donc sympathique s’il y en avait davantage.

Est-ce que l’on peut vivre de cet art ?

JED : Oui, je fais aussi du graphisme et des illustrations, j’enseigne dans les écoles et dans le périscolaire et je peux effectivement vivre de mon art.

Et que représentent ces magnifiques oeuvres sur ce chantier ?

JED : Il s’agit d’un hommage aux rappeurs qui sont morts ces derniers temps – et des clins d’oeil à la ville de Strasbourg. Je me fais plaisir et j’espère que les gens prendront autant plaisir que moi en passant devant ce chantier !

Les photos en bas de l’article sont toutes d’Eurojournalist(e) – Licence CC-BY-SA 4.0int. Pour en savoir plus sur le travail de Jaek El Diablo :

http://jaekeldiablo.com
Instagram : jaekeldiablo
Facebook : Jaekeldiablo

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