Le bilan s’alourdit

Les inondations en Allemagne, Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas sont d'une dimension apocalyptique.

Encore loin de l'heure du bilan, on sait déjà que les conséquences de cette nouvelle catastrophe seront lourdes. Foto: Österreichisches Aussenministerium / Wikimedia Commons / CC-BY 2.0

(KL) – En seulement 3 jours, toute une région a changé de visage. Depuis l’Eifel jusqu’aux Pays-Bas, toute la région est sinistrée, sous l’eau, après des pluies torrentielles ayant causé au minimum, 150 morts. L’Allemagne est sous le choc, tout comme la Belgique, le Luxembourg et une partie des Pays-Bas. Encore aujourd’hui, une partie de cette région est inaccessible, les équipes de secours effectuent des recherches de survivants par hélicoptère, là où les localités sont encore coupées du reste du monde. Et le bilan n’est toujours pas définitif, la police craint un nombre de victimes encore supérieur.

22 000 secouristes sont mobilisés sur toute cette région et les responsables politiques se rendent sur place, consolent, promettent des aides « peu bureaucratiques » et expriment leur solidarité. Ceux dont les maisons ont été épargnées, viennent au secours des autres.

La violence des crues a emporté des maisons, causé des glissements de terrains, déraciné des arbres et le calme n’est toujours pas revenu dans cette région sinistré. Les crues étant intervenues la nuit, beaucoup de gens ont été surpris dans leur sommeil. Nombre des victimes ont péri dans leurs caves, ignorant que déjà 50 cm d’eau peuvent transformer une cave en trappe, car la pression de l’eau est telle qu’on ne peut plus ouvrir des portes. Et lorsque l’eau atteint les prises ou des lignes électriques, les victimes subissent des électrochocs.

Un premier bilan ne pourra être établi que la semaine prochaine, et il risque d’être beaucoup plus lourd, en Allemagne comme en Belgique. La Belgique a annoncé une journée nationale de deuil mardi, en Allemagne, on en est pas encore en mesure de démarrer ce travail de deuil, trop de personnes sont encore portées disparues et la priorité n’est actuellement pas au deuil, mais à la recherche de survivants et là, il s’agit d’une course contre la montre.

Toute notre sympathie aux victimes et les leurs – remettre cette région sur les rails, nécessitera un effort énorme de la part de tous les pays.

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste