Les hiboux et les hommes : Et le franco-allemand ?

Rien ne va plus entre Paris et Berlin. Emmanuel Macron et Olaf Scholz ne semblent pas vivre sur la même planète. La Fédération Internationale des Hiboux (FIH) se pose des questions...

© Valérie Zorn

(Valérie Zorn / KL) – Depuis de longues années, les hiboux observent l’évolution des relations franco-allemandes. A commencer par le Général de Gaulle et Konrad Adenauer, en passant par Helmut Kohl et François Mitterrand et les interminables années Merkel, nous voilà arrivés chez Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Et les hiboux ont l’impression que la « chose franco-allemande » s’arrête avec ces deux-là. A un moment où les deux pays, l’Europe et le monde doivent faire face à de multiples crises, on n’aurait pas pu tomber plus mal.

Il est évident qu’Emmanuel Macron et Olaf Scholz n’ont rien à se dire. D’un côté un président « bling-bling » qui aime le luxe des palais parisiens, de l’autre côté un chancelier au charisme d’un chef de service d’une administration. Mais les hiboux rappellent aux deux qu’ils n’ont pas été élus pour devenir amis et pour partir ensemble en vacances, mais pour impulser l’Europe sur une voie vers l’avenir.

L’annulation du Conseil des Ministres franco-allemand est un très mauvais signe. Si la France et l’Allemagne n’arrivent pas à conduire l’Europe vers plus de solidarité et de solutions, qui le fera ? Est-ce que l’Europe sera sauvée par Chypre, Malte ou le Luxembourg ?

La Fédération Internationale des Hiboux (FIH) souligne que si Macron et Scholz n’arrivent pas à se mettre d’accord sur une voie à suivre, les hiboux menacent de quitter l’Europe. Inutile de s’embêter avec des responsables qui ne sont pas responsables. Les hiboux peuvent parfaitement s’installer au Canada ou ailleurs, au lieu de se prendre quotidiennement la tête avec ce personnel politique de troisième zone. Et pour le Conseil des Ministres reporté au mois de janvier, les hiboux insistent pour y être invités. Car sans le concours des hiboux, Macron et Scholz n’y arriveront plus. Non, mais…

Kommentar hinterlassen

E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht.

*



Copyright © Eurojournaliste