Strasbourg : moins de réfugiés ukrainiens place de la Bourse

Depuis un mois, le nombre de réfugiés ukrainiens est en diminution au centre situé Place de la Bourse, à Strasbourg. La capitale alsacienne était pourtant la porte d’entrée des réfugiés en France.

Le centre d’accueil place de la Bourse à Strasbourg, en mars 2022. Foto: © Margaux Alix

(Elsa Woeffler) – Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les réfugiés ukrainiens n’ont pas eu d’autres choix que de fuir leurs pays pour survivre. La capitale alsacienne est donc une des premières villes françaises à accueillir des réfugiés ukrainiens. En effet, avec Nice, Lyon et Paris, la ville s’est constituée comme porte d’entrée du territoire. Selon la préfecture du Bas-Rhin, « au 17 mai, c’est 3 457 réfugiés ukrainiens qui se sont présentés au centre de la Bourse à Strasbourg ». C’est plus du double du chiffre annoncé par la préfecture du Haut-Rhin qui, quant à elle, avance le chiffre de 1 500 déplacés ukrainiens.

Cependant, le centre d’accueil de la Bourse à Strasbourg, observe une diminution des familles ukrainiennes se présentant au centre. En effet, par jour, seulement « 5 à 10 personnes » se présentent au centre, selon un responsable associatif. Un flux qui a donc nettement diminué.

Cette accalmie arrive à point nommé, puisque la question du logement devenait délicate. Ainsi, parmi les nouveaux arrivants, une personne sur deux a déjà une solution de logement. Cela permet de vider les habitations de logements temporaires comme les villages-vacances ou hôtels qui se préparent pour la saison touristique.

Pour le moment, il n’y aurait aucun effet de saturation selon Arnaud Fritsch, directeur général du Foyer Notre-Dame, interrogé par les Dernières Nouvelles d’Alsace.

A présent, c’est aux associations de s’organiser pour continuer l’accompagnement des réfugiés ukrainiens, notamment en Alsace. En effet, il faut accompagner les réfugiés ukrainiens dans les démarches administratives, la recherche d’un emploi, d’une habitation plus pérenne, pour la scolarisation des enfants et de l’aide juridique, par exemple.

Cependant, les profils des réfugiés demeurent très variés, certains souhaitent rester à long terme en France, d’où le travail des associations, et d’autres souhaitent retourner en Ukraine. D’ailleurs, plusieurs ressortissants sont déjà repartis en Ukraine, avait souligné Arnaud Fritsch au micro de France Bleu.

Les réfugiés ukrainiens sont moins nombreux aux centres d’accueils des villes alsaciennes, mais pourtant, il ne faut guère oublier que le conflit en Ukraine n’est pas terminé. Déjà, une centaine de jours s’est écoulée depuis l’invasion russe en Ukraine, et Poutine ne semble reculer devant rien.

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