Le SCE, c’est parti !

Le Service Civique Européen (SCE) est lancé ! Et il continuera ! Foto: Collectif pour un Service Civique Européen

(Jean-Marc Claus / Benjamin Sibille) – Eurojournalist(e) s’en était fait l’écho durant l’été : lancé à la mi-novembre à Metz avec une première volée de 24 volontaires, le « Service Civique Européen » prend corps, malgré la pandémie de Covid-19. Pandémie imposant une inauguration en ligne via la plate-forme Zoom. 120 personnes s’étaient réunies, dont la Secrétaire d’État à la Jeunesse, le Président de Région Grand Est, le Gouverneur de la Banque de France ainsi que la Directrice et Présidente d’Erasmus+.

Seulement 24 volontaires pour cette toute première promotion du « Service Civique Européen », mais déjà une belle diversité : 12 Français, 6 Allemands, 5 Italiens et, comme il le dit lui-même, le Belge. Ils ont pu témoigner de ces deux premiers mois passés à Metz en bonne compagnie. Récits en live et à travers une vidéo soulignant avec humour leurs différences culturelles et les petits tracas qu’elles occasionnent au quotidien.

Volontaires et personnalités étaient réunis autour du berceau de ce projet désormais concrétisé, soulignant le caractère innovant et prometteur de ce dispositif démarré en France, et visant un jour à amener tous les jeunes Européens vers une mobilité européenne. Le tout sous les mânes de Victor Hugo, dûment invoqué dans son discours par Benjamin Sibille, à l’origine du projet.

Des temps forts en émotions où les volontaires ont expliqué, dans un français pour certains très récent, mais déjà solide après deux mois, la richesse de la vie et du travail quotidien en collectivité européenne. Ce fut aussi l’occasion d’annonces officielles. Mme El Haïry pour l’État, suivie par Jean Rottner pour la Région Grand Est, ont en effet souligné l’intérêt de voir rapidement le dispositif expérimental grandir. Béatrice Angrand, Présidente de l’Agence Nationale du Service Civique, a d’ores et déjà conclu en annonçant le financement d’une seconde promotion du même type.

Comptant bien qu’elle se pérennise, Eurojournalist rendra compte régulièrement de cette expérience. Vous trouverez les articles s’y rapportant en cliquant ici.