Mobilisation contre l’antisémitisme

Il faut dire non ! à l'antisémitisme galopant ! Foto: Licra Bas-Rhin

(KL) – Le 7 octobre 2023 restera dans la mémoire collective, mais cette mémoire collective est malheureusement aussi sélective. Aujourd’hui, ils sont nombreux à reprocher à Israël un « génocide », oubliant que les terroristes du Hamas n’aient pas seulement commis des massacres barbares, mais qu’ils aient enlevé bébés, femmes, hommes, personnes âgées et qu’on ne sait même pas si ces otages sont encore en vie. L’armée israélienne essaye de neutraliser les terroristes à Gaza, des terroristes dont les leaders ont déjà annoncé vouloir recommencer avec des atrocités dès que l’occasion le permet. En même temps, les actes antisémites en France et ailleurs se chiffrent depuis le 7 octobre par milliers et il convient de lever la voix contre cet antisémitisme. Dimanche, ceux qui s’opposent au diktat des terroristes, seront dans la rue pour exprimer leur solidarité avec la communauté juive.

En l’espace de 4 semaines, le discours public a changé pour adopter les mensonges d’une bande de terroristes qui a commis des atrocités barbares pour fédérer le monde arabe et musulman derrière son objectif clairement énoncé – la destruction de l’état d’Israël, ce qui implique forcément la « Shoah 2.0 », car les terroristes veulent en même temps exterminer les Juifs en Israël et ailleurs.

Le Hamas et ses alliés se fichent de la population civile à Gaza et en Cisjordanie. Les leaders des terroristes sont confortablement installés dans des villas de luxe à Doha et Dubaï, interdisant aux civils à Gaza et en Cisjordanie de fuir les zones de combat, interdisant aux civils de s’abriter dans les tunnels, empêchant aux civils l’accès aux vivres et médicaments stockés dans ces tunnels de la terreur. Pourtant, le monde ne demande généralement rien au Hamas – ni la libération des otages, ni le dépôt des armes, ni même l’arrêt des attaques permanentes sur les villes israéliennes.

Pourtant, la position d’Israël est claire. Des cessez-le-feu « humanitaires », des couloirs d’approvisionnement de la population civile, tout serait possible dès lors que les terroristes libèrent les otages. Mais le Hamas et ses alliés ne veulent pas protéger la population civile palestinienne, ils sont prêts à sacrifier cette population pour pouvoir mobiliser le monde arabe et musulman dans le combat contre Israël et malheureusement, cette stratégie semble fonctionner.

Dans le monde entier, des Palestiniens manifestent depuis le 7 octobre 2023, soutenus par des extrémistes de tous bords, justifiant le terrorisme barbare comme « moyen de lutte de la résistance » et applaudissant meurtres, viols, torture et prises d’otages.

Dimanche, ce sera le rendez-vous de ceux qui refusent de faire l’apologie du terrorisme, de ceux qui se souviennent du Bataclan, du 9/11 et des innombrables attaques terroristes des dernières années. Dimanche, il s’agit de donner un signal fort à nos concitoyens juifs qui souffrent aujourd’hui d’une nouvelle persécution et qui doivent craindre que l’Histoire se répète. L’antisémitisme n’a jamais été vaincu, ni en Allemagne, ni en France, ni ailleurs et après les années 1933 à 1945, il est temps de dire stop  ! à cette évolution.

A Strasbourg, la Marche contre l’antisémitisme, contre l’apologie du terrorisme, contre la barbarie du Hamas et de ses soutiens, commence à 11h30 sur la Place de l’Université. Venez nombreux, il est important de dire stop  ! au terrorisme et d’insister pour que les otages, détenus depuis plus d’un mois (s’ils sont encore en vie), soient enfin libérés. Et si personne ne peut intervenir directement en Israël, il est important de protéger nos concitoyens juifs de la haine de ceux qui voudraient poursuivre le terrorisme du Hamas chez nous, en intimidant les populations juives qui font partie à part entière de nos sociétés occidentales.

Il ne faut pas tomber dans le piège des mensonges des terroristes du Hamas – Israël a été lâchement attaqué et doit aujourd’hui défendre son existence qui est menacée plus que jamais. Rendez-vous à Strasbourg, Dimanche 12 novembre, 11h30, Place de l’Université !