Strasbourg dit « non » aux extrémistes identitaires

Samedi, les extrémistes identitaires du « Bastion Social » veulent ouvrir un « bar associatif » à Strasbourg. De nombreuses organisations appellent à une manifestation antifasciste.

A Strasbourg, on ne veut pas de ce "bar associatif" géré par des extrémistes identitaires. Foto: Organisateurs

(KL) – Ils ne sont pas à leur premier coup – les extrémistes identitaires du groupuscule d’extrême-droite « Bastion Social », né du groupuscule extrémiste et néo-nationaliste GUD (Groupe Union Défense), vont ouvrir un « bas associatif » au centre-ville de Strasbourg, comme ils l’ont déjà fait dans d’autres villes françaises. Mais les Strasbourgeois, dans leur grande majorité, ne souhaitent pas qu’une telle structure s’implante dans leur ville pour y semer la haine et la violence. L’ouverture de ce « bar associatif » qui devrait s’appeler « Arcadia », est prévue samedi à 15 heures à une adresse encore gardée secrète. Egalement à 15 heures, de nombreuses organisations appellent à une manifestation antifasciste au Faubourg National.

Les slogans de « Bastion Sociale » sont écœurants. « Les nôtres avant les autres », disent-ils, en parlant des sans-abris français qu’ils utilisent comme justification pour laisser libre cours à leur discours de haine. Mais il ne faut pas oublier que « nos SDF », les néo-fascistes s’amusent en temps normal à les tabasser et les chasser – maintenant, « Bastion Social » fait semblant de donner un coup de main aux plus démunis pour se créer une couverture pour leur propagande de la haine.

On les connaît, les actions « humanitaires » de ces faibles d’esprit. Distribution de soupe (toujours avec de la viande de porc pour que les démunis musulmans en soient exclus), violences et agressions de toute sorte – les crânes rasés qui se présentent fièrement sur la page Facebook du « GUD Alsace » (bon, ils n’ont pas encore réalisé qu’ils n’existent plus, mais qu’ils s’appellent désormais « Bastion Social ») ne devraient pas être autorisés à intoxiquer la Capitale des Droits de l’Homme avec leur présence et leurs actions.

Si le maire Roland Ries s’est prononcé en se montrant dégoûté par l’annonce de l’ouverture de ce « bar associatif », on se pose la question pourquoi un tel groupe se voit attribuer les autorisations nécessaires pour semer ainsi le trouble dans la cité.

Les prochains jours risquent d’être agités dans le voisinage de ce « bar associatif ». De nombreux Strasbourgeois engagés semblent déterminés de ne pas tolérer l’implantation d’un tel groupe d’extrémistes au cœur de la ville. Mais dans un premier temps, les opposants à ce groupe d’extrémistes se feront entendre samedi – à 15 heures à la Rue du Faubourg National à Strasbourg. Pour dire haut et fort « On ne veut pas de néo-fascistes à Strasbourg ! ». Wehret den Anfängen…

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