Die Freiheit des Denkens hat ihren Preis!

Si la presse libre ne s’achète pas, elle a néanmoins un coût.

Avec ou sans cartes de presses, avec ou sans accréditations, Eurojournalis(e) est et doit rester un média libre. Foto: Jérémy-Günter-Heinz Jähnick / Wikimedia Commons / CC-BY-SA 3.0

(Jean-Marc Claus) – Dans l’ouvrage collectif intitulé « La civilisation du journal », faisant un tour d’horizon exhaustif de l’histoire culturelle et littéraire de la presse française au XIXe siècle, Alain Vaillant souligne, en parlant des écrivains, que « A côté des fantaisies de l’imagination, la prise de position intellectuelle constitue évidemment le mode d’intervention le plus simple et le plus direct du sujet écrivant. » (page 1546). Il explique cet interventionnisme intellectuel principalement orienté vers la presse, par la disparition des salons qui sous l’Ancien Régime, faisaient office de lieux de débats relatifs à la philosophie et aux sciences humaines. C’est alors que « la presse sous toutes ses formes joue un rôle primordial, non seulement dans la diffusion des idées, mais encore pour l’animation des débats idéologiques. » (page 1546).

Au XXe siècle, à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale, le Conseil National de la Résistance a créé les conditions favorisant le développement d’une presse libre, mais le XXIe voit l’accélération de la main mise des puissances d’argent sur les médias. Existent cependant, grâce à l’internet, des journaux indépendants dont Eurojournalist(e). Or, si la presse libre ne s’achète pas, elle a néanmoins un coût, et on ne parle pas de l’énergie déployée gracieusement ainsi que du temps investi bénévolement par celles et ceux qui font Eurojournalist(e).

En cette bientôt fin de premier quart du XXIe siècle, à l’issue de quinze années d’existence sous la forme actuelle, Eurojournalist(e), votre quotidien dont la naissance remonte en fait à 2008 sous le titre « 2Ufer-2Rives », sollicite ses lecteurs pour contribuer à la location du serveur dédié à son site web. Rappelons que de publication allant du lundi au vendredi, nous sommes passés en mode quotidien dès le début de la crise sanitaire, qui de mars 2020 à mai 2021, a provoqué 131 jours de confinement. Une période au cours de laquelle nous n’avons jamais lâché notre lectorat.

De par sa nature pluraliste, excluant les extrêmes, et son autofinancement, auquel participent certains de ses contributeurs, Eurojournalist(e) tient sa place, « non seulement dans la diffusion des idées, mais encore pour l’animation des débats idéologiques », pour reprendre l’analyse d’Alain Vaillant citée précédemment. Or, à une époque où l’abonnement à une chaîne de diffusion de films et séries coûte mensuellement une quinzaine d’euros, où celui à une salle de sport va de vingt à cinquante euros, que représente un petit don annuel pour participer à la pérennisation d’un média libre ?

Il ne s’agit pas tant de dire en pleurnichant « A vot’ bon cœur, m’sieurs dames… », que d’inciter nos lectrices et lecteurs à prendre leur part au combat, contre l’uniformisation de la pensée imposée par les totalitarismes, qu’ils soient politiques, économiques ou religieux et même souvent les trois à la fois. Une pensée libre, ne peut subsister sans une presse libre…

Sur simple demande sous littmann@eurojournalist.eu, nous vous ferions parvenir notre RIB pour que vous puissiez nous faire un don.

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