La reprise (1)

Dans une nouvelle série, Eurojournalist(e) suivra la reprise de trois enseignes du centre-ville strasbourgeois. Etape par étape, nous documenterons le retour à la normalité.

Dans cette nouvelle série, nous allons documenter le retour vers la normalité de trois enseignes strasbourgeoises. Foto: Eurojournalist(e) / CC-BY-SA 4.0int

(KL) – La crise sanitaire n’étant pas finie, la vie doit reprendre. Surtout la vie économique, car dans le sillage de la crise du coronavirus, une crise économique sans précédent s’annonce. En ville, les commerçants et professionnels mettent tout en œuvre pour sauver leurs affaires et les emplois qui y sont rattachés. Pendant plusieurs mois, nous allons voir auprès de trois enseignes de l’hyper-centre strasbourgeois comment se passe cette reprise. Les tenants de l’Hôtel de la Cathédrale, de la boutique « Blanc de Nil » et du restaurant « Münsterstübel » nous feront vivre cette reprise.

Dès la semaine prochaine, nous allons voir successivement comment ces trois enseignes ont vécu le choc du confinement, comment elles ont géré les mois sans activité apparente, les aides qu’elles ont reçues, les stratégies de relance et l’évolution de cette reprise.

Loin des discours politiques, cette série parlera des réalités du terrain, des efforts fournis pour sauver les affaires, du vécu des patrons et des employés. L’un des trois patrons que nous allons présenter dès la semaine prochaine avait été atteint par le coronavirus. Comment peut-on se battre pour la survie de son affaire quand on est malade soi-même ? Quid des séquelles de cette maladie lorsque l’on doit être en super-forme ?

Dans cette série, nous allons également voir les actions menées par les différentes institutions pour épauler cette reprise qui s’annonce difficile. Est-ce que les professionnels du tourisme arriveront à faire revenir les touristes ? Pour l’instant, les touristes qui viennent en Alsace sont majoritairement français, et quelques Allemands commencent à revenir en Alsace. Mais tant que les touristes d’outre-mer, donc américains, chinois, japonais et autres ne peuvent pas voyager, il faudra être inventif pour équilibrer le manque du chiffre d’affaires.

Dans cette série, des femmes et des hommes courageux raconteront leur quotidien, leurs soucis et leurs succès. A la fin, nous l’espérons, trois enseignes du centre-ville se seront sauvées, auront maintenu de nombreux emplois et nous documenterons leur voie vers des temps meilleurs. Bonne lecture !

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